Les yeux mi-clos, le regard dirigé vers le sol, expriment un état de concentration intérieure.
La main droite touche la terre dans le geste symbolique du bhūmisparśa mudrā (« prise de la terre à témoin »), tandis que la main gauche repose sur les jambes croisées, paume tournée vers le ciel, dans le dhyāna mudrā de la méditation.
Il est vêtu d’une robe monastique (sanghāti), avec un pan sculpté tombant dans le dos, marqué par une incision nette.
La coiffure est lisse, stylisée, surmontée d’un ushnisha bien formé.
Les oreilles allongées et détachées du crâne rappellent les signes distinctifs du Bouddha.
Le socle tripartite présente des moulures perlées régulières. Le dessous est non scellé, révélant un noyau de fonte, témoin d’un procédé ancien à la cire perdue.
Matériaux : Bronze ancien à patine brune rougeâtre
Birmanie, école Shan, XVIIIe–XIXe siècle
Dimensions : 13,5 × 8 × 6,5 cm
Provenance : Ancienne collection Forcalquier (France), constituée à partir des années 1970 Vendu avec certificat d’authenticité, facture sur demande.
L'objet est Garantie d’origine et d’époque
"Cette statuette, caractéristique de la production votive de l’école Shan, illustre les canons esthétiques et spirituels de la Birmanie bouddhiste à la fin de la période Konbaung. L’association du bhūmisparśa et du dhyāna mudrā exprime l’instant de l’Éveil, l’union de la détermination et de la méditation".
* Frais d'expédition sur devis.