Pique révolutionnaire marquée A. N.

C'est une pique qui est inséparable de l'histoire de la Révolution française.
Militairement, les piquiers avaient été supprimés de l'armée Royale  en 1703 , mais la grande nécessité d'armement de la jeune nation luttant contre toute l'Europe fit sentir la nécessité d'un équipement facile à produire qui ne nécessitait pas pou rles hommes une formation théorique très longue.
Les bataillons de piquiers furent donc créés en 1792 et 1793 leur emploi paraissait tout à fait justifié, notamment contre la cavalerie dont les coalisés ennemis étaient abondamment pourvus. L'efficacité réelle des mousquets avait même été remise en question.  Maurice de Saxe en1750  écrivait déjà : " Après une bataille où l'on a tiré cinqcent mille coups de mousquet, il ne se trouve pas deux mille morts sur le terrain "  Carnot affirmait mêmeen 1792 "La pique est la meilleure des armes entre les mains desFrançais"
La lame estsolidement forgée, d'un côté elle est plate et de l'autre une nervure qui va de la douille à la pointe renforce la rigidité, tout en conservant la légèreté nécessaire au bon usage.. Le fer est bienentendu oxydé. C'est une arme qui a connu les champs de bataille de laRépublique.Longueur du tranchant39 cm, Longueur totale de la partie métallique 54.2 cm
La hampe est en bois dur, qui semble être le bois d’origine. Elle est bien marquée "A N"pour Armée  Nationale. La douille de la lance est fixée à la hampe par un clou martelé.
Cet objet chargéd'histoire se doit de figurer dans toute collection d'armes blanches.
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ref 4Y 18XX