Amandier en fleurs sur les hauteurs de Gassin
Huile sur toile marouflée sur panneau de bois
Dimensions : 53,5 x 64 cm
Signée et datée en bas à gauche
Provenance :
- Famille de l'artiste
- Galerie Tuffier, Les Andelys
Tableau en bon état. récemment nettoyé et vernis.
Sans cadre.
Vendu avec facture et certificat d'authenticité de M. Thierry Tuffier, spécialiste de l'oeuvre de Julien FERON
Envoi rapide et soigné avec assurance.
Normand de souche, Julien Féron est né en 1864 à Saint-Jean du Cardonnay, en Seine-Maritime. D’une famille bourgeoise, il fait des études d’ingénieur et se marie à 23 ans avec une jeune fille âgée de 16 ans dont les parents sont des réfugiés alsaciens. Comme il est de tradition dans les familles aisées, le père établit son fils. Il lui achète un fonds de commerce au Houlme. Julien Féron, qui ne possède aucunement la bosse du commerce, devient paradoxalement le plus grand entrepositaire d’alcool de toute la vallée du Cailly, rayonnant sur 150 kilomètres, faisant contre mauvaise fortune bon cœur et acceptant cette situation qui lui réussissait fort bien. En 1898, à 34 ans, au lendemain de la naissance de son sixième enfant, Julien Féron commence à peindre en autodidacte avec cette envie absolument foudroyante de transcrire les couleurs, une dominante dans l’œuvre de Julien Féron. Il part maintenant seul dans la campagne avec son chevalet, ses pinceaux et sa palette. Vers 1902-1903, il franchit le pas. Dans sa propriété du Houlme, il se fait construire un atelier très spacieux, collectionnant tout ce qui a trait à la peinture. Il passe son temps en allées et venues à Paris et Rouen dans les expositions. Par hasard, lors d’une de ses excursions parisiennes, il a la chance de rencontrer l’acteur Dorival, sociétaire du Français et grand collectionneur. Curieux de nature, Dorival vient au Houlme. Frappé par la peinture de Féron, il en parle à Armand Guillaumin. Par son intermédiaire, les deux hommes se rencontrent en 1904. C’est le début d’une grande amitié, mêlée de respect, et pour Féron une nouvelle prise de conscience, un nouvel épanouissement. La rencontre avec Guillaumin est fondamentale dans la carrière du peintre.