"Voiliers devant la colline sur la Garonne" – Vers 1920
Huile sur toile signée en bas à gauche
Cachet de l’atelier au dos avec numéro 0117
Dimensions : 32 x 40 cm
Né à Nouméaen 1889, d'une famille bordelaise de négociants en vin, Georges Préveraud deSonneville montre très jeune un intérêt pour le dessin et la peinture.Encouragé par sa famille, il prend ses premiers cours à Nouméa puis à Sydney. Ilrentre à Bordeaux en 1903. Son oncle, musicien et critique d'art, lui ouvre lesportes du milieu artistique. Il poursuit cependant des études classiques aulycée Montaigne puis à la faculté de Droit, où ses féroces caricatures luiconfèrent une certaine réputation. Il étudie en parallèle les techniquesartistiques chez Paul Antin à l'Atelier et fréquente l’Académie Rosa Bonheur,puis s’inscrit à l’Académie Ranson, à Paris pour y suivre l'enseignement desNabis Paul Sérusier et Maurice Denis. Chez Paul Antin, il fait la connaissanced'Yvonne Latapie-Tronquet qu'il épouse juste avant la Première Guerre Mondiale.Mobilisé à Bordeaux, il partage un bureau avec André Lhote avec qui il va «laver l'aquarelle » sur les quais de la ville et à Gradignan. Après une périodefauve et cubiste, il développe un style personnel, indépendant, marqué par untrait tout en mouvement, servi par des couleurs claires et vives. Considérécomme chef de file du modernisme dans une ville enfermée dans un certainacadémisme, il organise à l'occasion de la Foire Internationale de Bordeaux en1919, une exposition intitulée « Un groupe de peintres modernes », et commencela rédaction, qui durera plus de 40 ans, de son journal intitulé : « LesCahiers Noirs ». Il y évoque notamment la peinture de son époque. Chez lui, àBordeaux puis à Martillac où il s'installe en famille de 1925 à 1931, ilaccueille tous les partisans d'un art renouvelé. En 1928, il fonde le salon des« Artistes Indépendants Bordelais ». A Bordeaux, il peint la Garonne, lesquais, les bateaux, les matelots, la foule animée et bruyante. A Martillac, il peintl'intimité de la famille, les enfants qui grandissent, les vendanges, la viepaisible du village. A Paris, où il vit de 1931 à 1964, il dépeint les bords deSeine et de Marne, les péniches, les baigneurs, les rues et les spectacles dela vie quotidienne. Il s'installe à Talence en 1964 où il décède en 1978. En2006, le musée Georges de Sonneville ouvre ses portes à Cayac, par suite de larencontre entre la fille du peintre, Denise de Sonneville-Bordes qui a habitéGradignan, et le maire de l'époque. Aujourd'hui, le musée possède plus de 80peintures à l'huile et des centaines d'œuvres graphiques variées de Georges deSonneville et de son épouse. Une collection qui s'enrichit régulièrement de nouvellesacquisitions.