À cette trame s’ajoutent des formes géométriques simples : triangles noirs, cercles colorés, et un grand disque gris qui s’impose dans le quart supérieur gauche. Ces éléments semblent flotter ou dialoguer, créant une dynamique visuelle tout en conservant une grande harmonie.
Grandjean, influencé par Paul Klee et Joan Miró, privilégie une abstraction lyrique où la rigueur de la composition n’exclut pas la poésie. Ici, la répétition des motifs et la transparence des couleurs évoquent à la fois l’architecture d’une ville imaginaire et la musicalité d’une partition graphique. L’œuvre témoigne de la recherche d’équilibre chère à l’artiste, entre ordre et hasard, structure et liberté.
Cette aquarelle invite ainsi le spectateur à une contemplation méditative, où chaque détail participe à une vision globale, à la fois rationnelle et sensible.