On ne présente plus ce danseur mythique, chorégraphe iconoclaste, qui comme un étoile filante , révolutionnat l'approche de son métier.
Le dieu bleu fut créé en 1912 par les ballets russes, sur une musique de Reynaldo Hann, une livret de Jean Cocteau, et de Federico de Madrazo y Ochoa , avec des décors et costumes de Léon Bakst , sous la houlette de Serge de Diaghilev , avec une chorégraphie de Michel Fokine.
Le spectacle fut un succès et encensé par la critique.
Ce ballet marqua l'imaginaire des artistes.
Il n'est pas étonnant que quelques décennies plus tard , on rappelle son souvenir.
Marcelle Kuntz ( 1910- 1992 ) reprend ici avec énergie le visage et la coiffe exotique du Dieu incarné par Nijinski.
Cette artiste, sculpteur et graveur, illustra notamment des ouvrage dans les années 50.
Présenté dans un cadre art deco blanc , le dessin porte au revers une étiquette de vente au enchères cataloguée des années 60 d'un commissaire priseur parisien.
Le cadre est taché en bas ( patine à reprendre) ,sinon bel etat general.
La marque verticale sur les photos est due aux reflets de la vitre difficile à éviter.