Wakizashi En Montage Buke Zuruki, Période Koto

Lame
Fin de la période Koto vers 1500/1550
La lame de forme Saki Zori et de profil Shinogi Zukuri.
Nagako (soie de la lame) de forme Kaku Ichi Monji
Yakiba (ligne de trempe ) de type Toran Ha
Le Nagasa (longueur de la lame) 45,6 cm

Saya (fourreau)
Recouvert de galuchat.
Kogatana signée (petit couteau) avec un Kozuka en laiton à décors d’écailles.

Tsuka (poignée)
De 16,5 cm recouvert de Same (galuchat) et ITO (tressage) bicolore marron et noir.
Kashira et fuchi en fer avec incrustation d’argent et de cuivre de type Suni Zogan.
Menuki en fer en suite
Tsuba en fer à décor de feuilles d’AOI de forme Shin No Maru Gata signée.

Longueur total 66 cm
Ce sabre présente des usures d’usage pour un objet de cette époque.
Présence de kizu sur la lame.

Le wakizashi présenté ici est un exemple impressionnant d’un montage Buke Zuruki, caractéristique de la période Koto. Ce type de sabre, souvent utilisé par les samouraïs, reflète non seulement l’expertise artisanale de l’époque, mais aussi l’importance des valeurs culturelles et militaires au Japon médiéval. La période Koto, s’étendant du 12e au 16e siècle, est reconnue pour ses innovations dans la fabrication des katanas, et ce wakizashi en est un parfait témoignage.

Le kogatana est un petit couteau traditionnel japonais conçu pour se glisser dans la saya (fourreau) d’un wakizashi, l’une des deux épées portées par les samouraïs. Bien que discret et modeste par sa taille, le kogatana joue un rôle important dans l’équipement du guerrier japonais, combinant utilité pratique et raffinement esthétique.

• Lame : Généralement en acier forgé, la lame du kogatana est simple, avec une finition parfois gravée ou décorée, exprimant l’artisanat japonais. Elle est conçue pour des usages variés, tels que couper du papier, du bambou ou des matériaux légers.
• Nakago (soie) : Contrairement à une épée, le manche du kogatana est souvent une pièce unique avec la lame, prolongée par une tige insérée dans le manche.
• Manche (kozuka) : Le manche, appelé kozuka, est souvent orné de motifs gravés ou incrustés, réalisés en matériaux précieux comme l’argent, l’or ou le laiton. Ces décorations reflètent l’esthétique raffinée et l’identité de son propriétaire.

Le kogatana est non seulement un outil pratique, mais aussi un objet de prestige, illustrant l’élégance et le savoir-faire des artisans japonais. Son insertion dans le saya du wakizashi reflète la polyvalence des armes japonaises et leur conception holistique, où chaque élément a une fonction précise et une dimension artistique.

Cet accessoire, discret mais significatif, incarne à la fois la tradition, la beauté, et l’utilité, caractéristiques essentielles de la culture japonaise.