Sainte Famille, Andrea Del Sarto, Eau-forte

Sainte Famille
Andrea Del Sarto
École Florentine
La Victoire et la Fortune
Jaspe noir
Gravure à l’eau forte 

Dim : 20 x 15 cm
Dim : 13 x 15 cm
Dim planche : 54 x 36 cm

Galerie de Florence et du Palais Pitti
Dessiné par Wicar
Gravé par Masquelier
Papier vélin d’Annonay
Édité entre 1789 et 1807


Tableaux, Statues, Bas Reliefs et Camées
De la Galerie de Florence et du Palais Pitti,
Dessinés par M.Wicar, peintre, et gravés sous la direction de M.Lacombe, Peintre;
Avec les explications par M.Mongez l’ainé, de l’Académie Royale des Inscriptions et
Belles-Lettres, Garde des Antiques de Sainte-Geneviève, etc. etc.
Imprimées sur Papier-Vélin superfin de Johannot D’Annonay.

A Paris, Chez Lacombe, Peintre, Éditeur de l’Ouvrage, rue de la Harpe, N°84.
De l’Imprimerie de la Galerie de Florence.

Envoi propre et rapide possible en tube.

Andrea del Sarto (1486–1530) est un peintre florentin de la Haute Renaissance, reconnu pour son talent exceptionnel en dessin, en composition et en harmonie des couleurs. Né Andrea d’Agnolo, il est surnommé « del Sarto » (fils du tailleur) en raison du métier de son père.
Il se forme auprès de Piero di Cosimo et fréquente l’atelier de Franciabigio. Très jeune, il se fait remarquer pour sa maîtrise technique et fonde avec Franciabigio une bottega à Florence. Il réalise de nombreuses fresques dans les cloîtres florentins, notamment dans le Chiostro dello Scalzo et au convent San Salvi, où l’on trouve sa célèbre Cène (1520-1525).
Andrea del Sarto est influencé par Léonard de Vinci, Raphaël et Michel-Ange, mais son style reste personnel, fait de douceur, de grâce et de retenue. Ses figures sont élégantes, ses visages empreints de sérénité, ses couleurs délicates.
En 1518, il se rend brièvement en France à la cour de François Ier, mais revient vite en Italie. Giorgio Vasari, qui fut son élève, raconte qu’il aurait gaspillé l’argent confié par le roi pour revenir à Florence, ce qui ternit un peu son image posthume.
Del Sarto forme plusieurs grands élèves, dont Pontormo et Rosso Fiorentino, qui deviendront des figures majeures du maniérisme. Il meurt en 1530, probablement victime de la peste.
Son œuvre, longtemps éclipsée par les géants de la Renaissance, est aujourd’hui reconnue pour sa subtilité et son équilibre.
La Madone des Harpies, conservée à la Galleria Palatina de Florence, est l’un des chefs-d’œuvre les plus emblématiques d’Andrea del Sarto, illustrant parfaitement l’élégance de la Renaissance florentine.
La Charité, exposée au Musée du Louvre à Paris, reflète la maîtrise du peintre dans l’art de la composition équilibrée et des expressions douces.
Le Sacrifice d’Abraham, visible au Museum of Fine Arts de Boston, révèle toute la puissance dramatique que del Sarto savait insuffler à ses scènes bibliques.
L’Étude de tête masculine, conservée au Metropolitan Museum of Art de New York, montre la finesse de son trait et sa grande sensibilité à la figure humaine.