"Le Compère Matthieu – 1732 – Aux Dépens de la Compagnie"
Ou Les bigarrures de l’esprit humain.A Londres,
Aux dépens de la compagnie
M.DCC.XXXII.
Collationné Complet.
« La Citadine n’est rien moins qu’une sorcière. La galanterie dont elle vous a honoré, est ce que Messieurs de la Faculté nomment Virus Vérolique (…) d’où un relâchement dans la partie inférieure de l’extrémité du Pénis. » (Tome 1)
Cette histoire très amusante, voire drolatique pour un écrit du XVIIIe, provient de l’abbé Henri-Joseph Dulaurens (mais publication anonyme).
Le Compère Matthieu et ses amis partent de leur contrée Normande, Domfront, pour un voyage vertueux et initiatique d’un homme lambda (à l’image d’un voyage de Candide ou Don Quichotte) vers Paris, ou bien la Hollande.
Il est question de Religion, de Sciences et de Vérole (grand fléau du siècle), de Franc-Maçonnerie, de « Changement de matière », de L’autre Monde et Résurrection, de Naufrages et d’autres aventures abracadabrantesques des personnages.
De très nombreuses notes de bas de pages truffent ces volumes.
3 Tomes en 3 volumes :
T.1 : Avis de l’Editeur + 320 pages / T.2 : 338 pages / T. 3 : 380 pages.
Format in-12 (11 x 18 cm)
L’état d’usage est celui d’une lecture amusée et répétée depuis près de 300 ans :
Reliures veau à dos lisse, pièce de titres en marocain rouge et doré, triples filets siur les plats, tranches rouges des pages.
Coins émoussés, plats frottés, coiffes solides et présentes, mors craquelés mais l’ouvrage se manipule aisément et pages bien cousues, malgré le grand âge des ouvrages.
Quelques rousseurs éparses du temps, mais intérieur frais surtout celui du 3e tome (le moins lu ?).
Petits défauts de galeries de vers sur la reliure et rares en marge de quelques pages.
Beaux ouvrages pour une histoire drolatique qui semble provenir des cerveaux du XXe (à l’image d’Audiard, Blanche, Dac…).