HUILE SUR TOILE-MONOGRAMMÉE-LÉONCE CHABRY-TEMPLE DE MONTOUHOTEP II-DEIR-EL-BAHARI-1882 flag


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Description de l’antiquite :

"HUILE SUR TOILE-MONOGRAMMÉE-LÉONCE CHABRY-TEMPLE DE MONTOUHOTEP II-DEIR-EL-BAHARI-1882"

LÉONCE  CHABRY 
(1832 - 1882)
BORDEAUX

TEMPLE DE MONTOUHOTEP II

Huile sur toile
35 x 41 cm

Monogrammée à gauche 
et située à droite : Deir-el-Bahari
Fin 1881 ou début 1882
Provenance : Héritiers de l'artiste

« Les cercueils, entrevus rapidement à la lueur d'une bougie, portaient des noms historiques, Amenhotpou ler,  Thoutmos Il, dans la niche près de l'escalier,  Ahmos ler et son fils Siamon, la reine Ahhotpou, Ahmas-Nofritari, le Pinot'mou que nous avions tant cherché, et d'autres. Dans la chambre du fond, le pêle-mêle était au comble, mais on reconnaissait à première vue la prédominance du style propre à la XXe et à la XXIe dynastie. Le succès dépassait toute espérance: où je m'étais attendu à rencontrer deux ou trois roitelets obscurs, les fellahs avaient déterré des familles entières de Pharaons. Et quels Pharaons ! les plus illustres peut-être qui aient régné sur l'Egypte, ceux qui la délivrèrent des Pasteurs, Soqnounri et Ahmos ler, les conquérants de la Syrie et de l'Ethiopie, Thoutmos III, Séti ler, Ramsès II, enfin, le Sésostris des Grecs, le seul de tous dont la postérité ait gardé le souvenir. »
Gaston Maspéro

LES MOMIES ROYALES DE DEIR EL-BAHARI
1889

Avec Adrien Dauzats, Léonce Chabry est l'un des rares peintres orientalistes bordelais. Le musée de Bordeaux a acheté après sa mort prématurée une Vue du Caire, et celui de Bruxelles des Ruines de Thèbes (effet de simoun). C'est entre 1880 et 1882 que l'artiste s'est rendu en Egypte, en passant par les Balkans, la Grèce, la Corne d'Or, le Liban et la Palestine. Les quelques pages de carnets qui nous sont parvenues, témoins de ce voyage, attestent qu'il a remonté le Nil en bateau et exploré la Basse et la Haute Egypte. Certains dessins, comme des vues du Caire depuis le Nil ou une pittoresque « caravane revenant de la Mecque », auraient pu servir de sujets à des tableaux.

Devant la profusion de thèmes possibles, pourquoi Chabry a-t-il choisi de peindre une vue aussi aride que ces ruines dans un environnement rocailleux ? Il est vrai que la modernité du traitement, l'expressionnisme d'une touche saisie par une sorte de transe, la vigueur des accents accrochés à la surface de la toile, compensent largement le dépouillement du thème. Au demeurant, le rapport chromatique d'un ciel intensément bleu avec toutes les nuances du sable et de la roche donne à ce paysage une très forte picturalité. Chabry, proche de la fin de sa vie, se montre ici au sommet de son art. Mais une autre raison a peut-être conduit le Bordelais vers cet endroit. Au moment exact où Chabry séjournait en Egypte, lors du second semestre 1881, un trésor archéologique fut exhumé à Deir el-Bahari. Situé la rive gauche du Nil, face à la ville de Louxor et aux temples de Karnak, le vallon de Deir el-Bahari était une sorte d'amphithéâtre naturel, adossé à une falaise de la montagne thebaine. Près de mille ans avant notre ère, des prêtres y avaient transféré, dans une cachette, une quarantaine de momies royales provenant de la Vallée des Rois (dont celle de Ramsès II), afin de les protéger des pillages. La cache ayant été trouvée par des fellahs, des fouilles furent menées par l'égyptologue français Gaston Maspéro, qui en écrira le compte-rendu. 

Cet événement eut aussitôt un immense retentissement. On peut supposer que Léonce Chabry a voulu pousser jusqu'à ce site devenu célèbre et en peindre le paysage lunaire, prometteur des plus belles découvertes. Il a planté son chevalet devant ce qui semblait les vestiges d'un petit temple, construit contre la falaise rocheuse. Une photographie prise par J.P. Sebah vers 1885, nous montre exactement les lieux tels que les a vus Chabry. Or ce même site sera quelques années plus tard fouillé et déblayé par l'égyptologue suisse Edouard Naville, révélant le temple enfoui de Montouhotep II. Il sera bientôt établi que Deir el-Bahari abritait un important complexe funéraire composé de temples et de tombes. Une partie repose, invisible, sous les rocailles et les sables de notre tableau.

Vendu avec son certificat d'authenticité 








 
Prix: 1 800 €
Artiste: Léonce Chabry
Epoque: 19ème siècle
Style: Autre style
Etat: Très bon état

Matière: Huile sur toile
Longueur: 35 cm
Largeur: 41 cm

Référence (ID): 1335365
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