HUILE SUR TOILE-GEORGES CLAIRIN-SENTINELLE DANS LES RUINES DE KARNAK-ÉGYPTE-19E flag


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Description de l’antiquite :

"HUILE SUR TOILE-GEORGES CLAIRIN-SENTINELLE DANS LES RUINES DE KARNAK-ÉGYPTE-19E"

Georges CLAIRIN 
(Paris, 1843 - Le Pouldu, 1919)

Sentinelle dans les ruines de Karnak - Souvenir de la campagne d Egypte

Huile sur toile
71 x 54,5 cm
Signée en bas à gauche

Au dos, étiquette de la galerie Bernheim jeune et titre : La Sentinelle Etat parfait
1895-1900

Artiste célébré de la Troisième République, technicien virtuose capable des compositions les plus ambitieuses, Georges Clairin échappe cependant à la platitude de l'art officiel par son excentricité et son fort tempérament. Elève de Pils et de Picot aux Beaux-Arts de Paris, il débuta au Salon de 1866 et remporta une médaille d'argent a l'Exposition universelle de 1889. Grand décorateur, il travailla pour l'Opéra-Garnier, l'opéra de Monte-Carlo, la Bourse de Commerce de Paris, les théâtres de Tours, d'Epernay ou de Cherbourg, et remporta des commandes de particuliers jusqu'au Chili.
De sa vie bien remplie et de son œuvre assez varié, la postérité retient deux traits majeurs. En premier lieu, Clairin fut le peintre attitré de Sarah Bernhardt. De la grande comédienne, il fut d'abord l'amant, puis l'ami intime. Il créa avec elle et avec une autre inséparable, la peintre Louise Abbema, un club d'admiration mutuelle intitulé Société du doigt dans l'œil - ce qui révèle bien les fantasques personnalités de ce trio d'exception. S'il a peint Sarah dans nombre de ses rôles, un tableau demeure pour toujours, qui représerte l'actrice en majesté, bien que nonchalante, parmi les soieries, les velours, les fourrures et les plantes vertes de son intérieur : c'est bien sûr le portrait conservé au Petit-Palais, présenté au Salon de 1876.
Georges Clairin reste ensuite comme un grand peintre-voyageur, et l'un des principaux orientalistes français de la fin du XIXe siècle. Il mena ses premières expéditions avec son condisciple de l'Ecole, Henri Régnault (1843-1871). Les deux amis partirent ensemble pour la Bretagne, puis pour l'Espagne alors en pleine révolution. A Madrid, Clairin posa - à califourchon sur un tonneau! - pour le fameux portrait à cheval du général Prim. Emerveillés par l'Andalousie, les jeunes peintres poussèrent jusqu'au Maroc où Clairin découvrit « la couleur de l'Orient, l'odeur de l'Orient, son mystère, son éloignement, son prestige. Une autre vie, un autre rêve de la vie ! » La guerre les rappela en France, où Régnault mourut lors de la bataille de Buzenval. Georges Clairin retourna au Maroc, où il reçut la visite de Mariano Fortuny avec qui il fit une excursion à Tétouan. Puis il accompagna à Fez le diplomate-archéologue Charles-Joseph Tissot.
Après d'autres voyages en Italie, Espagne, Algérie, sa dernière expédition, en 1895, sera pour l'Egypte. Il visita d'abord la Haute Egypte avec l'archéologue Jacques de Morgan (1857-1924), directeur du département des Antiquités en Egypte, et se passionna pour les ruines de Karnak. Il loua ensuite une felouque avec son vieil ami Camille Saint-Saëns, le musicien, lequel se revêtit pour l'occasion d'un vêtement
japonais et de babouches ! Il tenta enfin d'explorer le Sinaï avec de Morgan, mais une grave fièvre l'obligea à interrompre son voyage. L'Egypte lui offrira, dans les années suivantes, les sujets de nombreux tableaux présentés dans divers Salons.
En Haute-Egypte, Georges Clairin avait cherché en vain des traces de l'expédition de Bonaparte. Il s'appliqua à la reconstituer à travers une série de peintures, telles que Soldats français au milieu des ruines du temple de Karnak (Salon de 1897; ill. 1). Notre tableau surprend par le rapprochement surréaliste (et plein d'humour) de la jambe colossale d'une statue de Karnak et d'une sentinelle à demi accoutrée à l'orientale qui somnole en s'appuyant contre son fusil (ce soldat est-il un clin d'œil à la sentinelle assoupie que Léon Cogniet avait placée sous la tente de Bonaparte, dans son plafond égyptien du Louvre ?) Ce camp français de fortune, établi dans des ruines grandioses, a un air d'abandon et de bohème qui augure la fin prochaine d'une aventure désespérée. La brève intrusion des soudards aux moustaches gauloises paraît ici bien dérisoire au regard des monuments millénaires de l'Egypte pharaonique.

VENDU AVEC SON CERTIFICAT D'AUTHENTICITÉ 


 
Prix: 7 500 €
Artiste: Georges Clairin
Epoque: 19ème siècle
Style: Autre style
Etat: Très bon état

Matière: Huile sur toile
Longueur: 71 cm
Largeur: 54,5 cm

Référence (ID): 1328835
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HUILE SUR TOILE-GEORGES CLAIRIN-SENTINELLE DANS LES RUINES DE KARNAK-ÉGYPTE-19E
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