Portrait Néoclassique De La Femme En Vêtements Par Muse. Entourage De Joseph Maria Grassi

Portrait néoclassique de la femme en vêtements par Muse (début du XIXe siècle).

Portrait ovale avec le cadre d'époque.

Entourage de Joseph Maria Grassi (1757-1838).

Nous remercions l'historien de l'art Wladislav Maximowicz pour ses aimables conseils et son aide généreuse dans l'attribution de la peinture.

Le portrait d'une dame qui ressemble à une muse grecque rappelle l'antiquité et l'idéalisation.

Un portrait ovale, comme un ancien médaillon, représente une femme enveloppée de vêtements d'empire.

L'atmosphère de la peinture est imprégnée de nostalgie et de contemplation. La lumière douce illumine son visage, tandis que les vagues de la mer se brisent sur les rochers au loin. La femme semble immergée dans ses pensées, réfléchissant peut-être à la perte d'un être cher.

Le voile noir suggère un sentiment de mélancolie et de regret.

Peinture proche dans le style, le sujet et la technique de Joseph Maria Grassi, le peintre autrichien connu pour ses portraits. Dans ses portraits, les femmes sont souvent représentées de manière idéalisée, avec des traits délicats, une peau lisse et parfaite. Une attention particulière a été accordée aux tênes : les cheveux sont peignés de manière élaborée, selon un goût qui veut imiter la Grèce antique.

À propos de Joseph Grassi

Joseph Maria Grassi, le célèbre peintre autrichien, est né à Vienne le 22 avril 1757 et est décédé à Dresde le 7 janvier 1838. Son art, avec une touche néoclassique, nous a donné des portraits sensibles et une vision intime de la beauté et de la mélancolie.

À Varsovie, Grassi est devenu professeur de Teresa Jabłonowska, une descendante de Stanisław Jan Jabłonowski, et s'est affirmée comme un portraitiste prisé. Pendant l'insurrection de Kościuszko en 1794, il a réussi à quitter la zone de bataille grâce à la médiation de Kościuszko, dont il avait peint le portrait. En 1799, il a été nommé professeur à l'Académie des beaux-arts de Dresde.

Au cours de sa carrière, Grassi a également travaillé à Gotha et à Rome, où il a été membre de l'Académie de San Luca.