Henri Grailhe (1905-1966) Rare important vase céramique imitation marbre ~1950. Vallauris, Raty, Picasso, Jouve...

Nouvelle pièce en céramique de Henri Grailhe, un important vase à couverte imitation marbre à décor de chevrons en forme de vagues profondément incisés en creux. Signature manuscrite en creux en dessous du vase.
Hauteur 20cm, largeur 15cm et circonférence 48cm, pièce extrèmement massive, au moins 2kgs.
Etat: très bon, malgré plusieurs veines sur l'ensemble du vase, dont une assez profonde, qui sont finalement des fèles de cuisson volontaires afin d'imiter le marbre, toutes ses fissures sont bel et bien voulues par l'artiste. Grailhe est d'ailleurs très connu pour ce genre de travail qui le différencie de la plupart des potiers de Vallauris. En effet il aimait imiter les matières naturelles par des effets de cuisson, la pierre, le marbre, le bois, la plâtre, le béton etc...je montre par éxemple un masque en céramique noire qui lui imite la pierre ( voir dernière photo, pas à vendre )  ou je propose un autre vase qui lui imiterai le plâtre ( à vendre, voir autre annonce). Donc ce serait une erreur de faire masquer ces défauts qui n'en sont pas.

Henri Grailhe (1905-1966) Céramiste, sculpteur français des années 1950. 
L'artiste est connu à Vallauris pour ses sculptures en terre chamottée à patine moire, en argile rouge, et en céramique craquelée ou à nombreusers patines, innovateur dans le monde de la céramique. 
En 1947, l’arrivée de Pablo Picasso dans l'atelier Madoura fait de Vallauris un centre artistique novateur à la réputation internationale. Dans la cité des potiers, aux cotés des céramistes Suzanne Ramié, André Baud, Roger Capron, Robert Picault, Jean Derval, (...),  Henri Grailhe participe au renouveau de la céramique locale. Solitaire, sans famille, il vivait à Vallauris et a travaillé chez Gilbert Portanier. C'est un grand ami d'André Baud et sa famille, qui le reçoivent au déjeuner de Noel de 1959 et 1968, dans leur villa "San Michèle". 
Henri Grailhe était aussi un ami de François Raty. Dans son ouvrage 'La céramique moderne', Michel Faré évoque entre autre la pureté du style de Grailhe, Raty, (...)  qui "assurent au centre de Vallauris une juste primauté dans l'ordre de la céramique contemporaine."