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Albert Maignan (1845-1908), d'Après- Séduction, Hst (salon Des Artistes Français, 1902)
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Réservé

Description de l’antiquite :

"Albert Maignan (1845-1908), d'Après- Séduction, Hst (salon Des Artistes Français, 1902)"
Ecole Française du début du XXe siècle- Séduction, ou La Tentation d'Eve, d'aprés la toile présentée au Salon des Artistes Français de 1902 (n°1100) par l'artiste peintre-décorateur Albert MAIGNAN (1845-1908).Acquise par l'Etat la même année, elle est et de nos jours conservée au Mans, Musée du Tessé (Inv. LM.10. 643)
Huile sur toile, 100 x0, 65 cm.
Beau cadre d'origine en bois stuqué doré de Style Louis XV-Rocaille richement ouvragé d'agrafes, écoinçons à motifs de coquilles-palmettes, flammées ou à bords ondés, de fleurons et enroulements feuillagés d'acanthe, de guirlandes fleuries sur fond de résilles et jonc rubané.
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Vraissemblablement due au pinceau de l'un de ses proches  ou fervents émules, notre toile donne à voir avec le même allant décoratif et ce, en des dimensions réduites , l'un des amples compositions picturales ( 3,05 m x 1,08 m) signées par l'un des artistes-peintres les plus prolifiques,exubérants et singulièrement poétiques de l'école française de peinture de la fin du XIXe-début du XXe siècle: Albert Maignan (1845-1908).
En cours d'exécution en janvier 1902*, la toile originale fut officiellement présentée au printemps  sur les  cimaîses de la Salle  IV du Salon parisien de la Société des Artistes Français sous le n° 1100 en même temps  qu'une "Etude" (n°1101) féminine "de facture identique","respirant le charme indécis de l'adolescence". Titrée "Séduction", l'oeuvre peinte  était accompagnée dans le Livret explicatif du Salon de sa source dinspiration extraite du texte biblique de La Genèse: "Le Serpent dit à la Femme: vous serez comme des Dieux"  (Genèse 3: 1-6). Reproduite dans le Catalogue Illustré du Salon (Dumas, F dir., p.197),  la toile fut acquise la même année par l'Etat et attribuée au  Musée de Tessé (Inv: LM. 10. 643) sis au Mans (Sarthe) , cité chère à A.Maignan . Conjointement à cette ample  composition "parée de toutes les richesses de la palette de cet artiste" (Catalogue du Musée du Mans, 1932,n° 190 et 192 p.39), cette institution muséale en présentait alors sous le titre de Tentation une Esquisse  (toile, 0,80x 0,34 cm), leguée en 1917 par  M.Théodore  David. Le musée d'Amiens détient pour sa part une Etude préparatoire de moindre format de cette Séduction aussi dénommée  La Tentation d'Eve .
Toile , qui devait susciter lors de sa présentation au Salon, des commentaires divergents. Comme le remarquait à escient Henri Chantavoine dans un essai consacré à Albert Maignan cet artiste-peintre dont "la verve joyeuse et amusée se plaisait à tout, s'exerçait à tout" "déroutait un peu le public(..); il déconcertait, effarouchait certains critiques (..) il plaisait en revanche aux vrais amateurs d'art en se découvrant à eux sous un nouvel aspect et en leur donnant un plaisir nouveau" (Gazette des Beaux-Arts, juillet 1909, p.42)
En présence de notre toile qui respecte la virtuosité scénographique, l'inventivité formelle non dénuée d'une dimension fantastique, la magie frémissante ou éclatante des couleurs -caressant les chairs, fécondant de paradisiaques floraisons, azurant "la queue merveilleusement insolente" du Serpent anthropomorphe -propres à  l'inventive et poétique composition décorative conçue par Albert Maignan, nous citerons  quelques appréçiations saisies dans la presse artistique de l'époque:
-"M.Maignan-Séduction. C'est le Serpent de la Genèse, enroulé autour d'un arbre, comme le Pêché d'Adam, de Michel-Ange, et qui tient à Eve, debout et nue, d'alliciants propos.Au premier plan, un feu d'artifice de fleurs et, au dernier, des feuillages presque métalliques. La pose d'Eve a du mouvement, et, dans la pureté des lignes, cette figure conserve une grâce d'abandon" (Marcel Fouquier).
- L'Eve tentée de M.Maignan étale ses blondes carnations dans un Eden paradoxal, où fraternisent les productions de tous les élèments" (Henry Marcel)
-La Séduction, de M.Maignan, où une Eve, tout simplement délicieuse, écoute en rougissant les propos insidieux d'un monstre qui n'est peut-être pa compris dans les classifications de Linné, mais n'en constitue pas moins une manière de s'évader de la banalité" ( L'Eclair, Salons de 1902, p.5).
De notre point de vue, les fines remarques émises par le salonnier Furetières sur La Séduction d'Albert Maignan dévoile plus avant la nature de ce "peintre doublé d'un poéte, l'un et l'autre curieusement originaux, ondoyants et divers"et, de fait éclaire le parti onirique sinon novateur de cette composition:
"M.Maignan (..). C'est avant tout un décorateur d'une grande habileté.Il joue avec la couleur; il samuse avec tous les caprices d'une imagination brillante.Son Serpent qui séduit Eve est tout à fait fantastique. D'abord, il est d'une logueur démesurée; les écailles sont d'une richesse inouies.Au demeurant, ce Serpent là doit être plus vrai que ce chétif reptile que l'on nous montre d'ordinaire et qui laisse toujours un doute sur le rôle qu'il a pu jouer et qui nous a été si funeste! M.Maignan n'a pas hésité.Son Serpent a une tête humaine, des yeux comme ceux de Don Juan; il parle à Eve, dans l'oreille, et ce qu'il dit semble lui sourire. Broderies, Contes de fées, légendes, tout ce qu'il voudra pourvu que le pinceau du décorateur puisse s'amuser et divertir nos yeux.Ce dernier but est atteint" (Le Soleil, 3 mai 1902).
On notera qu'en cette toile qui, revisite sur un mode enchanteur un sujet biblique traditionnel, se manifestent la prédilection du peintre pour les compositions dynamiques et harmonieuses à portée allégorique (( Les Voix du Toscin, 1882-1888; La Muse Verte, La Fortune passe, 1895) , son penchant pour la poétique florale asssociée à la figure féminine ( Le Printemps de la vie, 1883; décoration de l'Hôtel particulier parisien du financier Homberg, 1892 comme son attrait pour le merveilleux. (L' apparition de Mathilda, 1881; La Bague de Peau d'Ane, 1886;La Naissance de la Perle, 1890; Les Métamorphoses d'Ovide, suite de cartons de tapisserie pour la Grande Galerie du Sénat à Paris, 1895-1908)
Récemment un ouvrage- Foucart, Bruno, Alamany, Véronique et alt., Albert Maignan.Peintre et décorateur du Paris fin de siècle, Paris: Ed. Norma, 2016- a été consacré à cet artiste "insaissable, oscillant entre un naturalisme en vogue à la fin du XIXe siècle et une peinture élégiaque aux accents symbolistes" bien représenté dans les institutions muséales (Paris, Musée d'Orsay, Petit Palais; Amiens, Le Mans, Lille..) et hauts lieux parisiens ( Opéra Comique, Gare de Lyon, Chapelle de Notre-Dame-de-Consolation, ..) ou de province (Chambre de Commerce de Saint-Etienne )
            * "Dans son atelier de la rue La Bruyère, M.Albert Maignan, la palette appuyée au bras gauche, est debout, sur une haute échelle devant une vaste toile éclatante et lumineuse, qui jette des paillettes de lumière dans le jour gris de janvier (...) Sur la haute toile, un grand dragon terrible, qui serpente dans la lumière à travers des fleurs étranges (..), Le Figaro, 10 janvier 1902,p.1
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Ecole de peinture française du début du XXe siècle.
Au revers du Cadre: Etiquette apposée:" Glaces, Encadrements, dorures. V.DECOUX, Doreur encadreur de la Maison Querville, 11 bis, rue des Minimes, Le Mans"
Dimensions: de la toile: 100x 65 cm; -Avec cadre: 124 x 87 cm.
Toile restaurée dans les régles de l'art. Cadre d'origine (A noter, sur celui-ci petits manques au niveau d'un des écoinçons)
 
Prix: 3 200 €
Artiste: Albert Maignan (1845-1908), D'après
Epoque: 20ème siècle
Style: Autre style
Etat: Parfait état

Matière: Huile sur toile
Largeur: 65 cm- 87 cm avec cadre
Hauteur: 100 cm - 124 cm avec cadre

Référence (ID): 1301022
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Albert Maignan (1845-1908), d'Après- Séduction, Hst (salon Des Artistes Français, 1902)
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