Yvonne MOTTET (épouse LORJOU) Bonhomme au chien flag


Description de l’antiquite :

"Yvonne MOTTET (épouse LORJOU) Bonhomme au chien"
Tableau composition Expressionniste vers 1950 peinture huile sur bois brut signé Y. MOTTET  -Yvonne Mottet (1906-1968) épouse de Bernard Lorjou (1908-1986) - Deux noms d'artistes unis pour la vie qui demeurent attachés à l'École de Paris et au mouvement de la Jeune Peinture. Dimensions: 75 cm X 64 cm.

Yvonne Mottet est une artiste peintre française née le 6 janvier 1906 à Lyon. Elle gagne Paris à la fin de ses études secondaires et suit les cours de François Desnoyer. Dès 1927 Yvonne Mottet entre dans l'atelier de dessin (situé rue Tourlaque) qui a été fondé par les Soieries Ducharne et qui est vu comme un vrai lieu d'apprentissage et de création. Le célèbre critique d'art Jean-Paul Crespelle resitue la personnalité d'Yvonne Mottet dans ce contexte : Il est certain que cette femme mince et distinguée, est une forte personnalité, la plus forte de la peinture depuis Suzanne Valadon. Elle rencontre Bernard Lorjou avec qui elle s'installe au 61 rue Damrémont square Carpeaux puis en 1934 au 19 rue du Mont-Cenis. Yvonne Mottet aime autant que Lorjou le dessin bien architecturé et la haute couleur, d'où le sentiment d'équilibre et de force contenue qui se dégage de ses figures, de ses nus, de ses paysages et de ses natures mortes à la pâte somptueuse, dont la haute octave n'est pas dépourvue de modulations exquisement raffinées. Mieux que Lorjou, il semble qu'elle ait gardé dans l'œil le chatoiement des soieries dont vingt ans durant elle exécuta des maquettes. Ce qui caractérise sa palette c'est une fraîcheur parfois acide, où les roses de fraise font contrepoint aux verts Véronèse; d'où une grande impression de jeunesse, de vigueur. Yvonne Mottet s'apparente ainsi aux plus grands coloristes tels que Matisse, Dufy, Bonnard, mais son dessin très expressionniste d'essence donne à sa peinture une tout autre signification: il ne s'agit pas seulement de plaire, mais aussi d'émouvoir et, parfois même de frapper. Lorsque la Grande Dépression en France conduit les Soieries Ducharne à fermer leur atelier de dessin en 1930, Yvonne Mottet et Bernard Lorjou poursuivent en indépendants leurs créations pour la haute couture, avec un succès inespéré : leurs tissus reproduits dans le monde entier habillèrent la Duchesse de Windsor, Jeanne Aubert, Marlene Dietrich et Dolores del Rio. Les fabricants venaient de Londres, de New York, de Budapest et de Tokyo pour leur acheter des maquettes de tissus. Cette réputation permit au couple de peindre en paix.
En 1931, Yvonne Mottet effectue avec Bernard Lorjou un voyage en Espagne (assorti d'une brève extension au Maroc) où ils sont communément éblouis par les tableaux d'El Greco à Tolède, de Vélasquez et de Goya au musée du Prado de Madrid.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, elle est, aux côtés de Bernard Lorjou, actrice engagée du Manifeste de l'homme témoin qui, autour du critique d'art Jean Bouret, prône un retour au réalisme contre les tendances de l'art contemporain, tout particulièrement contre l'art abstrait. Elle participe de la sorte le 21 juin 1948 à la Galerie du Bac à l'exposition « L'homme témoin » avec Bernard Lorjou, Paul Rebeyrolle, Gaston Sébire, Michel Thompson et Michel de Gallard, et se constitue avec eux Groupe de "l'homme témoin", rejoint en 1949 par Bernard Buffet, André Minaux et Simone Dat pour bientôt fonder le mouvement de la Jeune Peinture.
Sélectionnée pour le Prix de la Critique en 1948, le Prix lui est attribué en 1953. La première rencontre d'Yvonne Mottet avec le marchand de tableaux Georges Wildenstein date de 1953. 1955 est l'année où sa peinture se libère : le dessin, toujours présent en trame, s'efface au profit de la couleur. Yvonne Mottet s'en justifie « il n'est pas vrai que le dessin soit le support de la couleur. La couleur à son maximum n'a plus de dessin apparent. Le dessin peut être couleur ; la couleur est toujours dessin ». Parallèlement à la peinture, elle travaille la lithographie chez Fernand Mourlot. Yvonne Mottet n'a que 62 ans lorsqu'en 1968, après deux grands voyages (New York et le Japon) et de dernières vacances à Majorque (depuis 1964 elle revenait régulièrement peindre à Pollença), elle est emportée par la leucémie. « Son nom va rester, et restera auprès du tien » écrit alors à Lorjou leur ami Bernard Buffet. Elle repose à Saint-Denis-sur-Loire où une rue porte aujourd'hui son nom. Bernard Lorjou disait d'elle « Dans l'exercice de notre art, elle était toujours très en avant de nous tous». En représentant le visage d'Yvonne dans sa dernière œuvre, le grand vitrail de la chapelle de la Maison Charles de Blois ce lui qui fut son compagnon de quarante années lui dédiera un ultime hommage. Comme l'écriront Madeleine Siériès et Jan Laurens Siesling, « ici il la confie à Dieu, à la postérité »
Prix: 1 500 €
Artiste: Yvonne Mottet (1906-1968) épouse De Bernard Lorjou (1908-1986)
Epoque: 20ème siècle
Style: Design Années 50-60
Etat: Bon état

Matière: Huile sur bois

Référence (ID): 1292295
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