"Important portrait de Nicolas Joseph Balthazar de Langlade cadre en bois doré et sculpté époque XVIIIe"
Grand portrait par appartenance familliale de Nicolas-Joseph-Balthazar de Langlade ( 1686 -1754 )
Huile sur toile dans son encadrement en bois de chêne doré et sculpté à la Bérian
avec une ornementation de fleurs de lys
Ensemble vendu à restaurer
Epoque XVIIIe siècle
Etat de conservation :
Oxydation de la couche picturale et manques sur le cadre
restauration de l'ensemble à prévoir
Dimensions :
Encadrement : Hauteur 107 cm x Largeur 91 cm
Chassis : Hauteur 82 cm x Largeur 67,5 cm
Le tableau à enlever sur place
Livraison possible autour d'Aix en Provence
Pour un transport éventuel, Merci de me contacter
Nicolas-Joseph-Balthazar de Langlade, vicomte du Chayla ( 6 Avril 1686 - 16 Décembre 1754 )
Né le 6 avril 1686 d'une famille languedocienne. Fils de Jean-Joseph de Langlade, vicomte du Chayla et d'Élisabeth de Roquemaure. Petit-fils de la présidente d'Ons-en-Bray.
État(s) historique(s) : royaume de France
- mousquetaire (1704)
- cornette des chevau-légers de la garde (8 juillet 1705–1719)
- maître de camp de cavalerie (8 avril 1706)
- brigadier (1 février 1719)
- maître de camps réformé à la suite du Régiment de cavalerie de Conty (7 février 1719)
- maître de camps lieutenant du Régiment de cavalerie de Conty (7 mai 1722)
- maître de camps en chef (1 juin 1727)
- brigadier en l'armée d'Italie (6 octobre 1733)
- maréchal de camp (20 février 1734)
- lieutenant général des armées du roi (1/03/1738)
- gouverneur des ville et château de Villefranche (13/03/1743)
- gouverneur des ville, château et châtellenie de Gand (01/08/1745)
- directeur général de la cavalerie (4/08/1745-1754)
Chevaliers gentilshommes de l’ordre du Saint-Esprit
Décède le 16 décembre 1754 d'une mort brutale décrite par Dufort de Cheverny : « Ce fut dans ce voyage [à Fontainebleau] que M. le comte du Chayla, se tenant debout à la cheminée de l'appartement avant la chambre à coucher du Roi (ce qui tenait lieu d'œil-de-bœuf), fut surpris, au lever du Roi, d'une apoplexie sanguine ; il glissa sur le marbre et tomba mort, sa perruque loin de lui. Il y avait bien du monde, et l'on fit cercle. C'était le moment où le Roi, ayant reçu les ambassadeurs, passait à son prie-Dieu, pour aller ensuite dans son cabinet. J'étais sorti un instant, et vis l'homme mourir ; je revins tout ému. Le Roi était passé dans son cabinet ; j'y entrai, et rien ne m'étonna davantage que d'entendre le Roi appeler M. d'Argenson et lui dire : « D'Argenson, M. du Chayla vient de quitter sa « perruque », et de raconter le fait comme s'il avait été présent. »
Luynes ajoute que Chayla est mort d'un « abcès à la poitrine ».