"Jean-baptiste Olive (1848-1936) La Rade De Cassis"
Cassis, un des sujets les plus recherchés par les collectionneurs de tableaux provençaux réalisé par le chef de file des peintres marinistes de l’Ecole de Marseille, Jean-Baptiste Olive.L’artiste nous présente ici une superbe et lumineuse vue de la Rade de Cassis vue depuis les fameuses Roches Blanches.
Une palette harmonieuse de couleurs, notamment les fameuses touches de violet dans la mer qu’Olive affectionnait, ainsi qu’une touche énergique et gestuelle donnant du mouvement aux nuages.
Réalisée à l’huile sur toile, elle est en bon état, seulement quelques craquelures d'usage normales pour une œuvre de cette époque.
Elle est proposée dans un magnifique cadre doré de style Louis XV qui mesure 78 cm par 96 cm et 54 cm par 73 cm pour la toile seule.
L'oeuvre est signée en bas à droite.
Jean-Baptiste Olive est poussé par un ami décorateur, Étienne Cornellier, à s'inscrire à l'École des beaux-arts de Marseille, où il a pour professeur Johanny Rave (1827-1882). Son travail lui vaut des récompenses chaque année et un premier prix pour la classe du modèle vivant. Il apprend le métier de décorateur. Il peint abondamment Marseille, son Vieux-Port, ses îles et ses rivages. En 1874, il voyage en Italie, à Gênes et Venise. Il expose de manière ponctuelle aux divers Salons provençaux. Il est doté d’une profonde humilité quant à son talent et n’a pas ressenti le désir de transmettre son savoir à aucun élève. Cependant, Jean-Baptiste Olive laissa perplexes autant de critiques et de galeristes que d’amis, fascinés par le contraste entre une peinture éblouissante de clarté et un peintre à la personnalité complexe et introvertie.
Il a su se faire une place d’honneur dans la vie et le cœur des personnes rencontrées au cours de sa carrière et de nombreux mécènes l’ont soutenu. En 1948, dix ans après sa disparition, le Musée Cantini à Marseille lui consacre l’exposition du centenaire de sa naissance en présentant quatre-vingt-deux œuvres de sa vaste carrière artistique.
Sa présence domine ce courant paysagiste maritime.
Il se liera avec Gustave Marius Jullien (1825-1881), Étienne Cornellier et Antoine Vollon. Il fréquente Robert Mols et se lie d'amitié avec Raymond Allègre et Théophile Henri Décanis.
À Paris, il participe à la décoration du Cirque d'Hiver, de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre et de quelques pavillons de l’Exposition universelle de 1889. Dès 1874, il participe au Salon de Paris et obtient plusieurs prix au cours des années suivantes. Il devient sociétaire du Salon des artistes français en 1881 et reçoit une médaille d’argent à l’Exposition universelle de 1889. Le général Malesherbes lui achète des toiles. En 1900, il reçoit la commande de deux toiles pour décorer la Salle dorée du restaurant Le Train bleu de la gare de Lyon à Paris.
Oeuvres dans le Collections Publiques