"Bureau Louis XV , Estampillé Guillaume CORDIE , 18ème Siècle "
Bureau Louis XV à Rideaux , Estampillé Guillaume Cordié + JME ( Jurande des Maîtres Ebénistes ) Il est en Marqueterie de Bois De Rose dans des Encadrements En Bois de Violette de Forme Sinueuse .
Le Plateau s'ouvre sur un Ecritoire recouvert d'un Cuir Neuf Havane doré aux Petits Fers ,
laissant découvrir 3 Petits compartiments , dont un Central " Secret " .
La Ceinture possède Deux Petits Tiroirs de chaque côté .
La Partir supérieure s'ouvre avec Double Rideau à Lamelles en Marqueterie .
Notre Bureau campe sur des Pieds légèrement galbés , chaussés de Sabots en Bronze .
Toutes Les Serrures sont d'origine et ferment toutes avec la même clé .
Il mesure 127 CM de Hauteur , 98 CM de Longueur .
La Profondeur de la Partie Basse est de 55 CM
La Profondeur de la Partie Haute est de 25 CM
La Hauteur de la Partie Basse est de 75 CM fermée , et 73 CM avec l'abattant ouvert .
La Profondeur de l'écritoire est de 55 CM . ( La Partie amovible mesure 27 CM )
Il est en Très Bon état . Finition Vernis au Tampon .
Guillaume CORDIE ( 1725-1785 )
- ébéniste, Maître le 18 juin 1766. Il exerça rue de Charonne jusqu'à sa mort. La plupart de ses ouvrages se rattachent au style transitoire Louis XV à Louis XVI.
Guillaume Cordié travaille comme artisan libre avant d’obtenir ses lettres de maîtrise en 1766. Il s'établit rue de Charonne et y restera jusqu’à sa mort. Ses oeuvres, de belle qualité et aux proportions harmonieuses, sont pour la majorité de style Transition et Louis XV. Il exécuta essentiellement des petits meubles : coiffeuses, en forme de cœur , tables à écrire, mais Guillaume Cordié fut incontestablement le maitre des bonheurs-du-jour. Ceux-ci, en placage de bois de rose, présentent un corps supérieur fermé par deux portes coulissantes, et comportent deux petits tiroirs encastrés dans une ceinture à caissons. Un plateau se déplie pour former l’écritoire. Les pieds galbés de ses meubles leur donnent élégance et grâce. On peut également mentionner quelques commodes de style Transition, en bois de rose disposé en ailes de papillons, et marquetées de cubes et de quatre feuilles. Aprés sa mort, sa femme continuera son activité rue de Charonne jusqu'à la Révolution.