Jean Jacques Lagrenée (1739-1821). Sacrifice Antique

Travail XVIIIe , Attribué à Jean-Jacques Lagrenée (1739-1821)

Huile sur panneau représentant un sacrifice antique.

Tableau provenant probablement de la vente après décès de Louis François de Bourbon, qui s'est déroulée à Paris en 1777.
L'oeuvre y aurait été présentée sous le numéro “751” avec le titre Sacrifice de la poule.
Malgré les différences de dimensions et de support, des erreurs courantes dans les catalogues de l’époque, le dessin de Gabriel de Saint-Aubin réalisé lors de la vente Conti et aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale de France tend à confirmer cette provenance (M. Rémy).

Dans cette peinture, on retrouve nettement la touche de l'artiste : un effet de contraste dans les drapés, une couleur de peau pure rehaussée de joues rosée autant qu'une représentation de l'antique par la réalisation d'architecture et de paysage antique.


Dimensions : 47 cm H x 36 cm L

Provenance :

Vente posthume de Louis Francois de Bourbon, Prince de Conti (1717-1776) les 7 et 8 Avril 1777 à Paris;


Jean-Jacques LAGRENEE

Jean-Jacques Lagrenée est le frère cadet de Louis-Jean-François Lagrenée (1725-1805). Ce dernier, peintre de sa majesté en Russie et directeur de l'Académie des Beaux-Arts de Saint Petersbourg puis professeur et directeur à l'Académie Royale en France et à Rome, fit ses séjours avec son frère, Jean-Jacques qu'il prit pour élève. Lors de son voyage en Italie, Lagrenée le Jeune, s'intéressa particulièrement aux fouilles de Pompéi et d'Herculanum dont il sorti un recueil de planche gravée d'après l'Antique, répertoriant motifs, frises et ornements, en 1784, en s'inspirant de ses relevés.
Après son séjour en Italie et dans l'exercice de son art, il se tourna principalement vers la peinture à l'huile en représentation de scènes d'Histoire.
Il est agréé en 1769 par l'Académie Royale puis onze ans plus tard, est reçu à l'Académie grâce à la réalisation du Plafond de l'Hiver, de la Galerie d'Apollon, au Louvre. De 1771 à 1804, il expose fréquemment au Salon de Peinture de Paris, période durant laquelle il est nommé adjoint professeur, puis professeur en titre et devient finalement co-directeur artistique de la Manufacture de Sèvres, aux côtés de Boizot, en 1785.