"Mathilde Sée - La Cafetière - Aquarelle"
La CafetièreAquarelle sur papier
36x46 cm / 39x49,5 cm avec son cadre
Signé en bas à droite « Mathilde [Sée] »
Sur la vitre, étiquette « 3 » collée en bas à gauche
Au dos, étiquettes d’exposition anciennes « 37 » et « 59 »
Fille d’un riche banquier d’origine alsacienne, portraiturée dans sa jeunesse par James Tissot et Paul-César Helleu, Mathilde Sée n’était pas destinée à travailler. Toutefois, lorsque son père perd sa fortune en bourse en 1885, elle décide de conquérir son indépendance financière en réalisant des dessins de mode et également en tant qu’artiste.
Dans ces deux domaines, celle que l’on surnomme « Fleur de chic » connaît le succès. Admise au Salon dès 1885, Mathilde Sée se distingue dans le genre de la nature morte, à l’aquarelle et à l’huile, et fait l’objet de pas moins de 7 expositions monographiques entre 1909 à 1927 à la Galerie Georges Petit, l’une des principales galeries d’art parisiennes. Elle expose également à la Galerie Knoedler, dans son atelier de Neuilly, aux Magasins du Printemps à Deauville et à Londres. Pour ses bouquets de fleurs comme pour ses natures mortes de fruits, la critique salue ses capacités de coloriste, sa science du dessin, mais aussi son sens de l’arrangement et de la présentation.
Les étiquettes sur la vitre et au dos de cette aquarelle témoignent de sa présentation à plusieurs expositions. Un article dans La Renaissance de l’art français et des industries de luxe illustré d’une photographie en noir et blanc révèle qu’elle a été exposée à la Galerie Georges Petit en mars 1927, sous le titre La Cafetière (cf sur Gallica: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61585780/f169). Nous n'avons pas trouvé mention de cafetière toutefois au catalogue de cette exposition, où l'aquarelle est sans doute présentée sous le n°7 et le titre Nature morte : pommes vertes et raisins.
L'oeuvre est visible sur RV à Paris ou Boulogne-Billancourt.