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Dominique ZUMBO, Rare statue nu féminin céramique lustre métallique, vers 1900

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Description de l’antiquite :

"Dominique ZUMBO, Rare statue nu féminin céramique lustre métallique, vers 1900"
MUSEE
Art Nouveau, céramique irisée de Dominique ZUMBO (1854-1939), Manufacture des Arènes de Fréjus (Var)


Rarissime groupe statuaire en céramique à couverte irisée ou dite à lustre métallique, signature sous couverte " Dominique ZUMBO, Arènes Fréjus Var " et cachet d'atelier en creux peu lisible " Dominique ZUMBO... artistique... "
Période 1891-1917


Nu féminin allangui sur une terrasse ovale . La nymphe ou amazone ne porte seulement qu'un bijou, un double bracelet de bras; ses longs cheveux libres ondulés, tout comme ses charmantes formes féminines, résonnent comme un rappel à l'art Nouveau et ses courbes esthétiques. L'impression de liberté totale du modèle pourrait aussi symboliser la libération de la femme, tendance sociale nouvelle et forte de ce début du XXe s.

L'artiste a souvent utilisé ce sujet du nu féminin mais pour l'ornementation de vase ou de pichet (voir dernière photo). Il s'agit à ma connaissance du seul véritable sujet statuaire pur de l'artiste à proprement. La production artistique de céramiques par Zumbo, reconnue comme ayant dépassé en qualité celle de Clément MASSIER à Vallauris restera de faible quantité en comparaison des créations de son maître formateur. Il obtiendra d'ailleurs une renommée internationale devant celui-ci en remportant la Médaille d'Or à la prestigieuse Exposition Universelle de Paris en 1900.

"Dominique ZUMBO est d'origine Calabrèse et arrive en France à 25 ans, en 1879 comme ouvrier-potier des Massier (Jérôme, Clément, Delphin et Cédric), une dynastie de céramistes qui joua un rôle clé dans la renaissance de la céramique de Vallauris. 

Zumbo va, entre 1879 et 1891, travailler avec Clément Massier au perfectionnement de la technique des reflets métalliques. Dominique Zumbo est déjà fréquemment cité chez les Massier et fait mention des récompenses obtenues par les 2 céramistes de l’entreprise aux expositions universelles, entre 1880 et 1900.
« Clément se lance à corps perdu dans ses recherches, remarquablement secondé par Dominique Zumbo. Celui-ci connaît bien les émaux et les oxydes métalliques. Ensemble, ils vont faire de nombreux essais, et... bien peu de découvertes ! Cependant, leur enthousiasme ne fléchit pas. En 1881, Clément obtient un diplôme d'honneur à l'Exposition de Tours.
… en 1883, Clément Massier gagne une médaille d’or à l’exposition internationale d’Amsterdam
… en 1884, il participe à la 8e exposition de l’Union centrale des Arts décoratifs (UCAD) à Paris sur la pierre, le bois, la terre, le verre après avoir obtenu un diplôme d’honneur à l’exposition internationale de Nice
en 1886, il participe à l'Exposition nationale industrielle et des Beaux-Arts de Marseille et présente, alors, ses premiers reflets métalliques réussis ! Dominique Zumbo est l'incontestable complice de cette victoire. Ensemble, ils sont parvenus à mélanger subtilement les oxydes et les vernis pour séparer la couleur du fond de celle des décors ; ils ont peu à peu ajouté à leurs formules initiales des métaux et autres composants précieux pour acquérir les couleurs désirées ; ils ont obtenu des décors au contour très précis, sans bavure, après les avoir tracés au stylet, ils sont arrivés à maîtriser le temps de cuisson et la réduction d'oxygène, qui sont essentiels à la réussite de l'irisation.


Zumbo s'installe en janvier 1892 dans son propre atelier dans un quartier proche des Arènes à Fréjus.
En 1894, suite à l’obtention d’une aide de 50 francs par le conseil municipal de Fréjus, il participe à l’exposition de Lyon.
« Peu après cette exposition de 1894, et pour préserver ses découvertes, il dépose à la préfecture du Var un brevet exclusif d'invention le 6 juillet 1897, enregistré sous le numéro 265.417, pour lequel « le ministre du Commerce et de l'Industrie signe un brevet sans garantie du gouvernement ». Zumbo décrit lui-même l'innovation : « La découverte consiste dans l'application et la fixation de dessins quelconques à reflets métalliques sur les poteries artistiques de formes et de dimensions quelconques en terre cuite ». En fait, Zumbo découvre que la réussite de ses reflets métalliques dépend de « la réduction maximale d'oxygène pendant la cuisson en transformant le cuivre (qui vire alors au rouge) en une couche extrêmement mince de métal pur ». On sait que Zumbo préparait ses pigments en dissolvant du cuivre dans de grandes quantités de vinaigre.
Toutes les œuvres connues de Zumbo sont désormais signées, soit de ses initiales DZA (Dominique Zumbo Arènes), soit de son nom en entier et des Arènes de Fréjus.
En 1897, lors du concours international des denrées de Nice, le jury lui décerne le Grand Prix. Encouragé, « il participe au salon de la Société nationale des beaux-arts (SENA), en 1897-1898 » ; En 1898, à l'Exposition universelle de Turin, « une médaille d'or et une d'argent » lui sont attribuées ; la même année, à Londres, il remporte le Grand Prix et ses efforts sont récompensés par le titre de « chevalier des Palmes académiques pour services rendus à la diffusion de l'art ».
… Dans L'Éveil social du 15 février 1900, le journaliste A. Audier écrit : « Nous apprenons avec le plus grand plaisir que, sur la demande de notre sympathique député, Maurice Allard, le ministre de l'Instruction civique et des Beaux-Arts, vient de conférer les Palmes académiques à Monsieur Dominique Zumbo, l'artiste en céramique bien connu dans notre région… En faisant des recherches sur les peintures et les vernis anciens qui décorent les objets en céramique de l'époque romaine, qui ornent le musée, il a découvert la préparation d'un émail à reflets métalliques splendides dont l'application lui a fait obtenir, à toutes les expositions où il a pris part, les plus hautes récompenses (plus de vingt médailles d'or) et a été classé hors concours. Bien des fois aussi, étant donné sa grande compétence en céramique artistique, il a été choisi pour faire partie du jury dans diverses expositions ».


Malgré son indéniable talent et ses avancées novatrices de perfectionnement des techniques d'irisation de la céramique, "ses affaires périclitent. Il fait faillite en 1917 et perd son atelier "La Manufacture des Arènes". Il s'installe alors à Hyères chez sa fille aînée. De 1917 à 1930, il continuera seul sa production chez cette dernière, avant de se retirer avec sa seconde épouse à La Farlède (Var), où il s'éteindra en 1939, à l'âge de 85 ans. 
Ses œuvres sont signées pour la première période "Dominique Zumbo, Arènes de Fréjus-Var" et pour la seconde période "Dominique Zumbo-Hyères-Var". 

Elles sont aujourd'hui très recherchées car sa production est beaucoup plus faible que la production issue des ateliers des Massier. On les trouve principalement en France, aux États-Unis et en Allemagne. Dominique Zumbo eut une descendance importante avec sa première épouse, décédée en 1918, mais aucun de ses enfants ne poursuivra son œuvre. Le secret de sa technique particulière des reflets métalliques, à partir de vinaigre local, s'est éteint avec lui.

Une salle lui est consacrée au Musée d'Histoire locale de Fréjus, avec quelques pièces de l'artiste (voir dernière photo).

Bibilographie:
*https:/www.guichetdusavoir.org:question/voir/51167
*www.passionprovence.org/archives/2017/04/14/35014068.html
* "Barbotines De La Côte D'azur - Barbotine, Reflets Métalliques, Garnissage"  par Maryse BOTTERO, édition Charles MASSIN, 2002

Dimensions: longueur 28* largeur 14 * hauteur 18cm
Etat de conservation: 2 infimes sautes d'émail sur l'extrémité des doigts de la main restaurée de la femme tendue vers le haut
Exceptionnelle qualité d'émaillage avec des reflets métalliques et mordorés nombreux et variés, allant du rouge cuivré, au vert irrisé et à l'or. Voir photos



 

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Antiquités - céramiques diverses

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Siegfried Fabien
Céramique anciennes, Hte Epoque, Art islamique et indien, Curiosa

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