Bois mi-dur très érodé, presque fossillisé patiné noir
manque dû à l'usage répétitif
hauteur 37cm
vendu avec socle
Le singe est considéré comme le vilain mâle de la brousse, il adopte une attitude mélancolique et se tient à l'écart de l'aire de danse.
Dans les falaises de Bandiagara, au nord-est du Mali, l'association masculine Awa régit l'utilisation des masques Dogon. Les masques sortent pour régler les perturbations de l'ordre social, à l'organisation des rites funéraires, et de l'organisation du Dama, levée de deuil qui clôt les funérailles. Cette danse s'effectue sur le toit de la maison du mort à la fin de la saison séche, et permet la transition des morts vers le monde des esprits. Le défilé des masques suit un ordre de préséance strict qui respecte l'âge des porteurs et leur connaissance de l'institution des masques. La sortie des masques et l'expression symbolique d'un mythe incarné par de nombreux masques dont il existe soxante-dix-huit types différents, incarnant les esprits de la brousse tels que le buffle, l'antilope ou l'hyène.
Dans la culture Dogon, le singe représente les comportements sauvages, non civilisés, dangereux et antisociaux.
Le contraire absolu de ce que l’on doit attendre d’un Dogon.
Trois types de masques singe sont utilisés, identifiés uniquement par leur couleur, indépendamment de leur forme.
Dege est le singe noir, alors que le singe blanc est connu comme Omono et le singe rouge est appelé Ko.
Le fond du mythe n’est pas clairement connu, mais il a été écrit que les singes noirs, Dege, sont les bandits de la brousse.
Voir pièce similaire dans la collection DODEIGNE (Arts primitifs dans les ateliers d'artistes de 1967 lot 65)
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