BOIN TABURET Paire de Candélabres Bronze Argenté H51cm

Paire de grands candélabres à 4 bras de lumière dans le style rocaille, à riche décor de volutes feuillagées.
Maison Boin Taburet : poinçon à la base.
Epoque XIXème siècle.
Hauteur : 51 cm.
Très belle ciselure.

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Histoire de la Maison Boin Taburet
Georges Boinest né en 1849 dans une famille d'antiquaires et de bijoutiers. Son père et son grand-père, Jacques Boin, avaient dirigé en 1804 «l'Escalier de Cristal», ils ont su se faire connaître pour leurs objets de cristal montés sur bronze.
Georges Boin commence sa carrière en tant qu'orfèvre et marchand d'objets anciens puis s'associe avec le bijoutier Emile Taburet en 1860. La maison, fondée sous leurs deux noms, s'illustre dans la bijouterie et les objets de vitrine. Elle expose pour la première fois à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1878 et obtient une médaille de bronze pour unservice de toilette inspiré de Pierre Germain.
Leurs objets attestent de la popularité du style rocaille en France au XIXè siècle, que Boin-Taburet a su raviver mais aussi développer en proposant une multitude de combinaisons. Ainsi en 1893, la maison publiait, comme Germain, un recueil de ses œuvres.
Emile Taburet et Georges Boin collaborent jusqu'en 1900, date à laquelle Boin s'associe à l'orfèvre Henry, sous la raison sociale«Boin et Henry orfèvres».En 1906, à l'Exposition internationale de Milan, la maison apparaît sous la raison sociale «Henry Frères et Cie», 3 rue Pasquier à Paris. En 1936, la maison devient «Henry et Fils».
Au sujet de l'exposition de 1878, M. Falize, rapporteur, publiait un article sur l’orfèvrerie dans la Gazette des beaux-arts :
«C'est peut-être M. Boin-Taburet qui a plus qu'aucun autre orfèvre contribué à ce retour au Louis XV. Ce n'est pas une accusation que je formule; au contraire, je constate qu'avec un goût très personnel et un tact réel il a compris, deviné, senti ce que voulait sa clientèle; il s'est hâté de lui offrir ce qu'elle allait lui demander. Boin-Taburet a obtenu une médaille d'or, que le gouvernement a peut-être jugée insuffisante pour reconnaître le mérite si réel d'un orfèvre d'un talent remarquable, puisqu'il vient de lui conférer la croix de chevalier de la Légion d'honneur.»