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"Le Roi Boit ..." - Huile sur toile - Jacob Jordaens - 17ème siècle

Vendu
"Le Roi Boit ..." - Huile sur toile - Jacob Jordaens - 17ème siècle
photo(s) supplémentaires.

Description de l’antiquite :

""Le Roi Boit ..." - Huile sur toile - Jacob Jordaens - 17ème siècle"
"Le Roi boit ..." ou "Ainsi chantent les Vieux; ainsi piaillent les Jeunes ..."
Huile sur toile, réentoilé

Provenance: Ce tableau était dans la collection de Charles Sedelmeyer, un des plus grand collectionneur du XIXème
Au verso, cachet de cire de la Galerie Sedelmeyer
Vente Seldemeyer les 3 - 5 juin 1907, sous le numéro 26.
Vendue comme étant de Jacob JORDAENS

Charles Sedelmeyer, né le 30 avril 1837 à Vienne, et mort le 9 août 1925 à Paris, est un marchand d'art et éditeur autrichien naturalisé français en 1895, l'un des plus grands collectionneurs et galeristes du XIXᵉ siècle, aux côtés des londoniens Colnaghi et Thomas.
Sedelmeyer devint ensuite propriétaire de l'hôtel particulier de Madame de Sancy, dame d'honneur de l'impératrice Eugéniesitué auno6,rue de La Rochefoucaultà Paris,qu'il annexa auno4 bis de la même rue, où il fit construire une galerie d'art.
Particulièrement affecté à la suite du décès de son épouse, il décide de vendre la quasi-totalité de sa collection en quatre séries de ventes historiques étalées entre mai et juin 1907(vente de notre tableau), avec le commissaire-priseur Paul Chevalierau marteau assisté de l'expert Jules Féral, puis se retire du marché de l'Art.
Il meurt le 9 Août 1925 à Paris et est inhumé au cimetière de Montmartre

Jacob Jordaens (1593 - 1678)est un peintre flamand dont toute la carrière se déroula à Anvers. Très réputé, il recevait des commandes de l'Europe entière. À la mort de Rubens (1640) et de Van Dyck (1641), Jordaens fut considéré comme le premier peintre de sa ville natale.
Élève d'Adam Van Noort, il est reçu en 1615 franc-maître de la guilde d'Anvers en qualité de peintre à la détrempe. Il acquiert très vite un style personnel, mais revint sans cesse sur quelques modèles de ses aînés, Rubens et Caravage surtout. Sans jamais avoir entrepris de voyage en Italie, il trouve dans le Caravagisme des correspondances très étroites avec sa propre sensibilité: un réalisme âpre, vigoureux, d'amples formes rebondies et un éclairage qui exalte les couleurs vives. Il subit aussi l'ascendant de Rubens, dont les thèmes et les compositions l'inspirèrent longtemps. Son œuvre oscilla toujours entre ces deux tendances. Dans l’atelier de Rubens (1620 - 1640), Jordaens est davantage un collaborateur qu'un élève du maître et travaille durant vingt ans à ses côtés.
Il participe avec Van Dyck aux grandes compositions que peignait alors Rubens. En 1622, après le départ de Van Dyck en Italie, il devient le premier assistant de Rubens et prend probablement part à l'élaboration des vingt et un tableaux commandés pour la galerie Médicis à Paris.
Collaborateur de Rubens, il n'en poursuit pas moins sa propre carrière. Il atteint peu à peu sa maturité et son style trouve sa plus heureuse expression au cours de la décennie 1630. Il réussit à présenter chaque sujet avec un grand réalisme, dans les portraits de groupe (en particulier familiaux) comme dans les scènes religieuses. Il passe d'un genre à l'autre dans des compositions souvent denses à la facture sensuelle et au coloris épanoui. Il puisera jusqu’à la fin de sa carrière dans les sujets ayant assuré son succès en proposant des variantes qui perdront progressivement en puissance.
La peinture du XVIIe siècle témoigne, de manière presque continue, d'une tension dynamique entre la recherche d'une beauté idéale et une appréhension fascinée, immédiate, du foisonnement du spectacle du monde que l'on résume sous le terme insatisfaisant de réalisme. Les artistes des Pays-Bas méridionaux, dits « espagnols » prétendirent atteindre cette beauté idéale dont l'imitation de l'antique était supposée offrir le chemin le plus sûr et le mieux balisé.
Néanmoins, la plupart d'entre eux ne renoncèrent pas à nourrir leur art au contact du réel, un réel incarné, charnel, notamment sous l'influence caravagesque qui déferle sur les Pays-Bas pour devenir prégnant dans la peinture d'un Jordaens à la fin des années 1610. L'influence du caravagisme, son recours à des typologies volontairement rustiques, plébéiennes, pour incarner l'histoire exerça un rôle déterminant dans le choix par Jordaens de physionomies parfois violemment « anticlassiques » mais pourtant empreintes d'une noblesse et d'une authenticité singulières (à l'instar du modèle Abraham Grapheus) quand elles incarnent des personnages de la mythologie ou de l'histoire sacrée.

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Généraliste - mobilier et décoration du 17ème au 19ème

"Le Roi Boit ..." - Huile sur toile - Jacob Jordaens - 17ème siècle
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