"Guy Cambier Scène d'élégants en bord d'étang Grande huile sur toile"
Grande huile sur toile signée en bas à droite G.Cambier, pour Guy Cambier (1923-2008), figurant un groupe d'élégants profitant de la campagne sur le bord d'un étang ombragé et laissant deviner au loin un édifice, peut-être un château.Sous marie-louise toilée avec un cartouche en laiton doré « Guy Cambier », dans un cadre en bois sculpté doré de style Louis XV.
Dimensions de la toile 54x73 cm
Dimensions totales, avec cadre, 73x92 cm.
Né en Belgique en 1923 Guy Cambier vit à Monaco depuis plusieurs années où par son talent il est devenu l’ami de nombreuses célébrités du monde politique et culturel.
Rembrandt fut et est resté son idole, depuis ce jour où il le découvrit à Bruxelles, lors d’une rétrospective donnée au Palais des Beaux-Arts. Le génie d’Amsterdam allait désormais être son Dieu. Seuls l’amour de la peinture et les maîtres de la Renaissance lui apprendront à comprendre le technique de peindre.
A dix-neuf ans, il offre une exposition aux visiteurs de l’Art Belge; et déjà apparaît, sensible et ordonné, son goût de l’œuvre achevée, élaborée dans un climat de travail et de recherches. Lorsqu’il quitte son pays pour Monaco, il trouve rapidement audience parmi les amateurs authentiques pour qui l’art figuratif n’est pas encore un mal honteux.
Dès lors s’amorce une brillante période durant laquelle Cambier ne cesse de collectionner prix et récompenses: Jeune Peinture (1956) Participation à la Biennale de Menton (1958), nombreuses expositions à Nice, Cannes, Paris, Lyon, Genève, Zurich. Des acquisitions sont faites par l’Etat français et par plusieurs collections américaines de New York et San Francisco.
Guy Cambier poursuit sa conquête d’un public averti, amoureux comme lui-même des maîtres de la Renaissance. Chez lui, s’il y a admiration pour un passé pictural prestigieux, il n’est nullement question de continuer à faire «du Rembrandt, du Goya, du Vermeer», bien au contraire. Prenant aux grands maîtres ce qu’ils ont eu de mieux, Guy Cambier veut poursuivre ses recherches et aller toujours de l’avant. Une peinture avec laquelle le dialogue est constant par ce qu’elle est le reflet de la vie même. Une peinture qui réhabilite le travail de chevalet, des fonds soignés, des glacis recherchés, une pâte expressive, une composition rigoureuse ouverte vers un au delà par une fenêtre, un paysage, une lumière. On y trouve l’affirmation obstinée des valeurs, aujourd’hui contestées et plus que jamais nécessaires aux solitaires que nous devenons: l’amour, la famille, la nature, la beauté des visages et des corps tout comme celle de la fleur. Autant d’aspects qui font de Cambier un peintre à contre courant qui ne déroge pas de sa ligne: une peinture qui ose affirmer la nécessité de la douceur dans un siècle de violence et qui nous livre, à travers l’harmonie mystérieuse de ses formes et de ses coloris, l’espérance annonçant les bonheurs et les spiritualités d’après-demain.
Expositions Guy Cambier depuis 1942
1955 :