La mode du tabac à priser se développe à la cour de Versailles courant XVIIe.
Au début de sa commercialisation, le tabac était vendu en carotte (petit bâton de tabac pressé), il doit être râpé pour être prisé.
La tabatière n’existe pas, le consommateur râpe son tabac au fur et à mesure de sa consommation. Ceux qui trouvent les particules de tabac râpé trop grosses utilisent en complément un petit mortier : petit tube fermé dans lequel coulisse le pilon.
Des râpes ont été équipées d’une petite cavité permettant de stocker un peu de tabac râpé, le principe de la tabatière était né.
Les premières tabatières étaient de petits récipients en forme de bouteille, en les secouant on fait sortir un peu de poudre ce qui leur vaudra le nom deʺsecouetteʺ.
Puis vint la petite boite avec son couvercle étanche, ce sont alors des objets d’orfèvrerie en: or, émail, porcelaine, nacre, ivoire.
Lorsque bourgeois et aristocrates découvrent le cigare, ils abandonnent doucement le tabac à priser dont la consommation se développe dans les classes moyennes.
Les tabatières en changeant d’utilisateurs changent d’aspect et de matière, du grand luxe elles deviennent des objets populaires.
Vers 1725 débutera la vente de tabac déjà râpé, la tabatière devient indispensable.
Durant le XIXe l’usage du tabac à priser se répandant de plus en plus on se mit à fabriquer les tabatières en grand nombre dans des matièresmoins nobles : corne, bois, carton bouilli, papier mâché.
Marques d'usage sur l'ensemble de la tabatière, envoi possible par colissimo recommandé.