Marcel Pouget (1923-1985) Portrait, 1948

Marcel Pouget (1923-1985) Personnage, 1948, huile sur panneau dur, cm. 72,5 x 54
Signé et daté en bas à gauche.
Avec cadre: cm. cm. 89,5 x 70,5 x 7

Provenance: Paris, collection privée

En 1943, il entre à l'Ecole des Beaux-Arts d'Oran, puis passe un an à Paris où il s'installe plus tard. Malgré son caractère difficile, il réussit tout de même à s'intégrer dans le milieu artistique d'avant-garde de sa génération, et en particulier avec les artistes du courant expressionniste international, dont Alechinsky, Appel, Lindstrom, Maryan.
Depuis 1947 il a participé à diverses expositions collectives, au Salon des Indépendants, Salon d'Automne, Salon de Mai, des Réalité Nouvelles. Depuis 1949 il expose en groupe et individuellement en galerie : Denise Breteau, Arnaud, Art Vivant, Claude Bernard, Ariel, L'Oeil-de-Boeuf qui lui organise en 1984 une rétrospective de ses trente-cinq ans de peinture. Son premier "vrai" tableau, Le bateau ivre est exécuté en 1946, lors de son séjour à Paris. Depuis 1947, ses œuvres sont déjà parfaitement pensées et construites. A partir des années 1950, bien que ses œuvres semblent tendre vers une abstraction basée sur la rigueur, elles montrent des valeurs expressionnistes dans le contenu et les couleurs. Malgré les tendances à l'abstraction dominantes à cette époque, Pouget contribue à la vie de l'art figuratif. Dans cette optique, son art d'après-guerre est très proche de celui du groupe Cobra et de cet art que l'on appellera plus tard la « Nouvelle Figuration ». Enfin Pouget s'épanouit dans un expressionnisme pleinement conscient, maîtrisant sa technique du grand format et alternant des bandes de peinture noire avec de vastes fonds de couleurs violentes en désaccord chromatique délibéré, passant inlassablement toutes les étapes de la souffrance humaine. On a pu aussi reconnaître, surtout ces dernières années, un désir de symbologie dans ses œuvres, une revendication de paternité de la « psycho-peinture » qu'il nomme « peinture initiatique ». Certains critiques préfèrent identifier ces œuvres comme des "visions hallucinées", se référant au titre "rimbaudiano" de son premier tableau et il n'est même pas difficile de voir en lui l'artiste "voyant".


Musées : Belgique (Fondation Veranner) ; Israël (Musée de Tel Aviv), Alger, Musée national ; Paris (Musée National d'Art Moderne, Musée d'Art Moderne de la Ville, Fonds National d'Art Contemporain FNAC).

La peinture est en bon état.

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