Pendule Portique, Epoque Restauration. flag


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Description de l’antiquite :

"Pendule Portique, Epoque Restauration."

-Pendule-portique en bronze joliment ciselé et doré à décor sommital d'une torchère à brandon enflammé flanquée de deux cygnes affrontés, fleurons et culots d'acanthe, fleurettes et fines frondaisons feuillagées de laurier et de lierre. Entablement avec pots-à-feu reposant sur deux montants fuselés agrémentés de motifs en applique d'anthèmes stylisés, tigelles de laurier grainé centrés d'une fleurette et surmontés de bustes engainés d'Egyptiennes. Sous le cadran, deux aigles affrontés perchés, ailes déployées, sur des rameaux de laurier et maintenant en leurs serres une couronne fleurie enrubannée. A l'aplomb du balancier, lentille circulaire ornée d'un médaillon animé de deux colombes nourricières se bécquettant au-dessus de leur nichée. Le tout repose sur une base ovale sertie d'épis, brettes, quadrillés portée par quatre pieds en boules aplaties baguées de perlés. Cadran circulaire émaillé blanc à chiffres romains pour les heures et chiffres arabes pour les minutes. Signé: "Hersant à Orléans". XIXe siécle, Epoque Restauration. Vers 1825.
- Brièvement mentionné par Tardy dans son Dictionnaire des Horlogers (1976, p.297), l'horloger Hersant* semble actif à Orléans, cité où il exerçait sa profession, "Prés de la Préfecture", autour de l'année 1825. Bien que succinte, cette référence bibliographique nous permet donc d'établir la datation de notre pendule.
Située à la charnière de deux tendances esthétiques, cette jolie pièce horlogère d'époque Restauration (1815-1830) joue des références, les combine non sans ambivalence. Aussi, conjugue-t-elle à la forme architecturée des pendules dites portiques héritées du siècle de Louis XVI, l'élément égyptisant des figures féminines engaînées aux visages ceints de némès caractéristiques du style initié par Vivant Denon au retour de la campagne d'Egypte de Bonaparte (1798). La gracilité de sa silhouette tout comme la préciosité de sa parure ajourée de bronze doré au dessin délié typique des réalisations de Style Empire acceuillent des références antiquisantes largemement exploitées dans le dernier tiers du XVIII e siècle (fleurons, culots, rinceaux d'acanthe, laurier, couronne, torchère, ..).
Toutefois, certains motifs ornementaus réinvestis par le Premier Empire se dotent d'une symbolique autre. Ainsi, le Cygne, figure majeure du répertoire ornemental de la première décennie du XIXe siècle associée au thème de l'Amour fécond dans de nombreuses pièces décoratives ou mobilières de cette période, est ici convoqué comme oiseau porteur de lumière; la torchère enflammée, dépareillée des attributs amoureux concomitants (carquois, arc, ..), étaye cette dimension Apollinienne. Placés sommitalement, ils symbolisent l'Aurore.
Retenant dans leurs serres une couronne fleurie enrubannée, et non des foudres, les Aigles se délestent de l'iconographie impériale associée à l'Aigle Jupitérien. Comme le notifie Lacombe de Prezl dans son Dictionnaire iconologique (1779), "l'aigle a servi quelques fois à désigner l'Apothéose des Princes ou des Princesses" qu' il portaient aussi "dans les airs". Or, en 1825 a lieu le Sacre de Charles X. Cerre apothéose princière et non plus impériale se trouve tacitement signifiée dans les ramifications de laurier, de lierre, frondaisons liées à l'allégresse, à la fidélité.
Aussi, tant du point de vue formel qu'iconographique, notre pendule est révélatrice des goûts et inclinations de la clientèle de cette époque en quête, suite aux désastres napoléonniens, d'apaisement et de reconstruction. Ce désidérata est confirmé par le médaillon ornant sa lentille: voletant au-dessus de leur nichée impatiente et affamée, le couple d'oiseaux nourriciers se becquettant louange la mâne royale propice à de nouveaux bonheurs.
Objet décoratif, instrument de mesure du Temps, toute réalisation horlogère de qualité est doté d'une dimension historique particulière. Ce dont atteste, avec savoir et retenue, la pendule que nous proposons.

- Le Maître-Horloger: Hersant à Orléans. Une recherche un peu plus poussée permet d'envisager la filiation tant familiale que professionnelle existant entre le Sieur Hersant (Louis-François?) exerçant à Orléans et Hersant père et fils, établis à Paris, au n°3-5 de la rue Sainte-Anasthase au cours des années 1870."Fabricant de Mouvements de pendules en tout genre", Membre des Sociétés d'Horlogerie et des Chambres syndicales parisiennes", initiateur d'un Prix éponyme, Hersant père-Jean-Louis Hersant (11828-1889)- "jouissait parmi ses pairs d'une vive sympathie". Il fut le co-fondateur aux côtés d'éminents horlogers (Lepaute, Detouche, Desfontaines, Diette, Japy, Sandoz, Woog frères) de l'Ecole d'Horlogerie de Paris. Son fils, installé 9, rue Saint-Gilles reprendra l'affaire dès 1880 avant de céder l'entreprise familiale en 1892 à "la maison Charlot".

Prix: 1 800 €
Artiste: Hersant à Orléans
Epoque: 19ème siècle
Style: Louis Philippe-Restauration-Charles X
Etat: Parfait état, les marques du cadrans seront restaurées avant envoi

Matière: Bronze doré
Largeur: 23 cm
Hauteur: 44 cm
Profondeur: 10 cm

Référence (ID): 826431
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Pendule Portique, Epoque Restauration.
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