Portrait De Madame De Maintenon (présumé de) XVIIe 17e Femme de Louis XIV Pierre Mignard

Très belle huile sur toile du XVIIe, portrait présumé de Madame de Maintenon.
Dans son imposant et beau cadre en bois, travail du sud de la France du XVIIe. (légers manques voir photos).
De grande qualité ce portrait est à rapprocher du tableau de Pierre Mignard présent dans la collection du château de Versailles (voir photo).
Tout comme dans la composition du tableau de Mignard, afin de souligner sa piété, Madame de Maintenon est ici représentée avec les habits de la Vierge, qui est non sans rappeler les célèbres “Mignardes” du peintre.

Comme tous les tableaux que je propose. Je n’y touche pas. Je le laisse tel que je l’ai découvert et laisse le choix à l’acheteur de le faire restaurer ou pas. Ce tableau est en bon état, dans son jus. Un nettoyage serait utile afin de faire ressortir les belles couleurs d’origine, et la finesse du portrait notamment la chevelure.

Provenance : collection du marquis de Lagoy, par descendance.

Dimension avec cadre: 79 x 70 cm
Dimension hors cadre: 59,5 x 50,5 cm

Madame de Maintenon, née Françoise d'Aubigné, baptisée le 28 novembre 1635à Niort et morte le 15 avril 1719à la Maison Royale de Saint-Louisà Saint-Cyr, est une dame française des XVIIe et XVIIIe siècles qui fut l'épouse puis la veuve de Paul Scarron.
Dernière grande figure féminine du règne de Louis XIV, Madame de Maintenon, recommandée par Madame de Montespan, a d’abord assumé le rôle de gouvernante des enfants bâtards du souverain avant de devenir l’épouse secrète du roi. Elle assure l’éducation de leurs enfants, loin de la Cour. Mais Madame de Maintenon devance la favorite dans le cœur du roi. Elle devient secrètement l'épouse du Roi-Soleil après la mort de la reine Marie-Thérèse en 1683. Elle eut alors sur le roi une influence dont on discerne encore aujourd'hui difficilement l'ampleur.

Pierre Mignard, peintre classique français du XVIIème siècle,est l’élève de Simon Vouet. Il rencontre Charles Lebrun, Eustache Le Sueur et Charles-Alphonse du Fresnoy avec qui il se lie. Il retrouve ce dernier en Italie, où il se rend en 1635 et où il passera plus de vingt ans. Dans le milieu romain, cosmopolite et ouvert, le jeune peintre multiplie d’abord les expériences (jalonnées de quelques chefs-d’œuvre). Mais assez vite, et sans renier les divers acquis de sa formation, il opte pour le grand classicisme inauguré par Raphaël puis relayé par les Carrache et leurs brillants disciples.
Reconnu à Rome comme l’un des principaux champions de ce courant, Mignard accumule les succès publics : sa fresque de l'Annonciation à Saint-Charles-aux-Quatre-Fontaines, son Saint Charles Borromée est le tableau religieux du XVIIe siècle français le plus souvent reproduit par l’estampe, et ses trois Vierges à l’Enfant gravées par François de Poilly sont célèbres dans toute l’Europe sous le nom de « Mignardes ». Rappelé par le Roi-Soleil, c’est un artiste majeur qui retrouve Paris en 1658. Il réalise à la demande de Colbert lui-même des portraits de Louis XIV et le décor d’une chapelle à Saint-Eustache. Enfin, à partir de 1677, il peint pour Monsieur, frère du roi, au château de Saint-Cloud, deux salons et surtout la galerie d’Apollon qui servira de modèle pour la Grande galerie de Versailles. Il participe notamment à la décoration du château de Versailles.
En juin 1687, il est anobli par le roi qui, en 1690, à la mort de Charles Le Brun, le nomme son premier peintre, en fait le directeur des manufactures royales et le fait entrer à l'Académie royale de peinture et sculpture au poste de directeur.

Les photos sont prises à la lumière naturelle .

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