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Portrait FranÇais Ancien Du 18Ème SiÈcle, Jean Marc Nattier (atelier)

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Portrait FranÇais Ancien Du 18Ème SiÈcle, Jean Marc Nattier (atelier)
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Description de l’antiquite :

"Portrait FranÇais Ancien Du 18Ème SiÈcle, Jean Marc Nattier (atelier)"
La dame du portrait pourrait être Louise Marie de Bourbon-France (Versailles, 15 juillet 1737 - Saint-Denis, 23 décembre 1787) née princesse de France, elle est devenue abbesse de Saint-Denis.
Comme les sœurs aînées Adelaide, Luisa et Sofia ne se sont jamais mariées et ont également prononcé des vœux pour devenir carmélite sous le nom de sœur Teresa de Sant'Agostino. Elle quitta ensuite la cour et Versailles en 1770, où elle avait grandi, et s'enferma dans le couvent de Saint-Denis, où elle resta à vie.
Luisa Maria mourut en 1787 et fut donc épargnée par le traumatisme de la Révolution française et de voir beaucoup de membres de sa famille et de nobles français qui n'avaient pas fui à l'étranger à la potence, dont son neveu et sa femme Marie Antoinette.
Ses seules sœurs encore en vie en 1789, Adélaïde et Vittoria Luisa, ont réussi à se sauver en partant en 1791 pour l'Italie et ne sont jamais revenues.
Le 19 juin 1873, le pape Pie IX introduisit sa cause de béatification et le pape Jean-Paul II, le 18 décembre 1997, déclara Sœur Teresa de Sant'Agostino vénérable, rappelée chaque année le 23 décembre.


Jean Marc Nattier - le peintre qui exalte la beauté féminine au point qu'il modifie l'apparence des modèles qu'il peint afin d'améliorer leur apparence

Jean-Marc Nattier (Paris, 17 mars 1685 - Paris, 7 novembre 1776)
Jean-Marc Nattier n'a pas eu une carrière rapide et facile. Pour y arriver, il a dû se battre toute sa vie. Il appartenait à l'une de ces familles d'artistes qui ont transmis la pratique de l'art de père en fils. Son père Marc Nattier, membre de l'Académie royale, était un portraitiste inspiré de l'école de Claude Lefèbvre. Mère Marie Courtois était miniaturiste. Paralysée à 22 ans, cela ne l'a pas empêchée de donner naissance à deux enfants, Jean-Baptiste et Jean-Marc.
Son illustre mécène était le peintre d'histoire Jean Jouvenet, professeur puis directeur de l'Académie royale, où son père l'envoya, très jeune, apprendre l'art. Jean-Marc a remporté le prix du dessin à l'âge de 15 ans, obtenant la pension d'élève. Il fut ainsi chargé en 1703 de dessiner, dans la galerie du Palais du Luxembourg, la célèbre suite des œuvres de Rubens, le Cycle de Marie de Médicis, reine de France, et de les faire ensuite graver, avec l'autorisation de Louis XIV, qui avait déjà pu apprécier son talent. Dans l'exécution des 24 dessins, il fut aidé par son frère Jean-Baptiste qui, impliqué dans le procès Deschaffours, se suicida en se tranchant la gorge avant d'être brûlé sur le bûcher de la place de Grève (1726). Cet ouvrage, achevé en 1710, lui confère une notoriété, bien qu'il reçoive quelques critiques. Dès que ce grand travail fut achevé, Jouvenet lui proposa d'aller à l'Académie française de Rome. Ses engagements professionnels et une certaine paresse l'ont amené à refuser, même s'il l'a regretté plus tard, surtout pour son ambition jamais oubliée de devenir peintre d'histoire. Mais sa vie devait suivre un autre chemin. En mai 1715, sa demande de devenir membre de l'Académie royale fut acceptée, bien que le tableau commandé par Antoine Coypel pour l'admission ne fut livré qu'en octobre 1718. En 1717, Nattier accepta l'invitation du tsar et partit pour Amsterdam pour rejoindre le Cour de Pierre le Grand, puis s'installe à La Haye avec l'ordre de peindre le portrait de l'impératrice Catherine. La tsarine en fut enthousiasmée et écrivit au tsar qui demanda à Nattier de se rendre à Paris où l'artiste commença la peinture de Pierre le Grand. Mais à la prochaine invitation à le suivre en Russie, Nattier a refusé. Homme aux habitudes modestes et friand de son quartier, il craignait un voyage dans un pays trop lointain, que l'on disait peuplé de barbares. Le tsar, peu habitué au gaspillage, rompit définitivement les relations avec le peintre français. Nattier tomba également dans le piège du système de Law, qui conduisit aux étoiles puis pulvérisa de nombreuses richesses privées en 1720. Il fut contraint à cette époque de sa vie de réaliser des portraits mal payés et des commandes de toutes sortes. Heureusement pour lui, en 1721, il fut associé par un de ses amis, Jean-Baptiste Massé, à un travail de gravure, pour la reproduction des tableaux de la Grande Galerie de Versailles et des Halles de la Guerre et de la Paix.
En 1724, il épousa une jeune fille de 16 ans, Marie-Madeleine de la Roche, fille d'un mousquetaire du roi, habituée à une vie confortable, dont il eut de nombreux descendants. Ce mariage a apporté beaucoup de bonheur à Nattier, mais en raison de son incapacité totale à gérer ses propres revenus, il lui causera des problèmes financiers tout au long de sa vie.
Succès
A Paris, un artiste talentueux et très recherché est Jean Raoux, qui peint des portraits de dames habillées de soie et de satin dans des paysages imaginaires. Les actrices de théâtre, les civils et même les grandes dames de la cour affluaient dans son atelier. Jean-Marc, qui au cours des 40 dernières années attendait encore la grande occasion, s'est empressé d'imiter les œuvres fantaisistes de son collègue, en les ornant d'une composition allégorique plus exagérée. Lorsque Nattier produit ses premiers chefs-d'œuvre, le succès est immédiat avec les peintures de Mademoiselle de Clermont (Maria Anna di Borbone-Condé) de 1729 et de Mademoiselle de Lambesc (Giovanna Luisa de Lorena) de 1732. Ces œuvres augmentent considérablement sa renommée et le monde de la Cour a commencé à s'intéresser à lui. Le Grand Prieur, Gian Filippo d'Orléans, lui confie la tâche d'achever la décoration de la galerie de la Maison du Temple en décembre 1734. Grâce à ses relations avec les princes de Lorraine, ses gains sont longtemps sécurisés. En 1740, la duchesse de Mazarin-de la Porte, très influente à la Cour, l'appela pour peindre le portrait de ses cousins: Hortense de Mailly marquise de Flavacourt et Marie-Anne de Mailly marquise de la Tournelle, future favorite du roi. Ces deux œuvres, très importantes pour sa carrière, lui ont ouvert les portes de Versailles. En 1742, la reine lui ordonna de commencer le portrait de Madame Henriette de France, alors âgée de quinze ans. Ce tableau était très apprécié de la famille royale, et avait donc la prestigieuse mission de réaliser le portrait de Sa Majesté Louis XV. Peu de temps après, il a commencé à travailler pour les princesses, qu'il a peint à tous les âges, remédiant au manque de charme des uns, rehaussant, par son extraordinaire talent, la féminité des autres. En septembre 1937, le Salon du Louvre est ouvert pour la première fois aux artistes, où Nattier expose ses œuvres tout au long de sa vie. Au Salon de 1945, l'artiste présente de nouvelles compositions avec les duchesses de France sous les traits de Hebe (divinité de la jeunesse), des portraits qui veulent exprimer la beauté éternelle. Même Charles-Nicolas Cochin, directeur des Beaux-Arts et son bon ami, en parleront comme d'une mode à ridicule. Mais ce fut l'exposition la plus importante pour l'artiste, avec le tableau de Maria Adélaïde de France, alors treize ans, sous les traits de Diane, qui en fit le portraitiste préféré des princesses. Il peint ensuite les portraits des filles adolescentes de Louis XV, à l'abbaye de Fontevrault, lieu d'éducation des princesses Victoire, Sophie et la petite Louise. C'est alors qu'il a eu l'honneur d'être appelé par la reine qui, à 45 ans, a décidé de la faire représenter pour la dernière fois. Après les toiles d'Alexis Simon Belle, Jean-Baptiste van Loo et Louis Tocqué, Maria Leszczynska a refusé la tenue de cour pour la première fois. Le tableau montre toute l'élégance et la grâce de la reine de France. Exposé au salon de 1748, il a rencontré un énorme succès. Les critiques qui n'aimaient pas les artifices de Nattier ont été forcés d'applaudir ce portrait intime magnifiquement conçu.

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