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Portrait Présumé De Jean-Jacques Rousseau, par Jean-Baptiste Van Loo 1750

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Portrait Présumé De Jean-Jacques Rousseau,  par Jean-Baptiste  Van Loo 1750
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Description de l’antiquite :

"Portrait Présumé De Jean-Jacques Rousseau, par Jean-Baptiste Van Loo 1750"
Portrait présumé du philosophe Jean-Jacques Rousseau, un temps attribué à Jean-Baptiste Van Loo, vers 1750.
Le modèle est représenté assis sans doute à sa table de travail. Il porte une perruque blanche, veste bleue, de la dentelle aux poignées et au col. Sa tête repose sur la main droite fermée, il est représenté souriant et une grande intelligence et vivacité d'esprit se dégagent de ses traits.
La représentation n'est pas commune, la pose du modèle est celle d'un homme qui pense, qui réfléchit, qui étudie et qui prend du temps sur son travail pour le donner au peintre. C'est un homme d'une quarantaine d'années, qui semble en pleine santé et qui n'exprime pas seulement l'intelligence mais aussi la bonté. C'est le portrait d'un homme plein d'humanité, proche des gens.
Ce pourrait être le portrait de Jean-Jacques Rousseau tant il a de traits communs avec le modèle. Et ce n'est sans doute pas un hasard si le cartel ancien en métal gravé le suppose.

Le portrait a été un temps attribué à jean Baptiste van loo, peintre de portraits sous Louis XV, mais l'attribution est sans doute avantageuse. Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un très beau portrait par un suiveur de Van Loo.
La toile est en très bon état, elle vient d'être nettoyée et revernie. Il n'y a pas ou très peu de restaurations. Elle n'est pas rentoilée et elle est sur son beau châssis ancien.
Le cadre ovale est d'époque, il est entièrement en bois sculpté et doré. Il a été ressemelé pour le consolider.

Jean-Jacques Rousseau est un écrivain et philosophe francophone né le 28 juin 1712 à Genève et mort à Ermenonville le 2 juillet 1778. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages qui ont marqué la littérature et la philosophie françaises. Peu apprécié de son vivant pour ses prises de position politique, ses idées ont servi de base à la création d’une nouvelle société démocratique au lendemain de la Révolution française.
Jean-Jacques Rousseau naît dans une famille protestante à Genève. Son père, Isaac Rousseau, est horloger, et sa mère, Suzanne Bernard, fille d’horloger. Sa mère décède quelques jours après sa naissance des suites de l’accouchement. Le jeune Jean-Jacques et son frère aîné, François, sont élevés par leur père et leur famille paternelle. Isaac Rousseau éveille très tôt Jean-Jacques Rousseau à la lecture et lui transmet sa passion pour les livres. À partir de l’âge de dix ans, il réside chez son oncle à Genève, son père étant contraint de s’exiler à Nyon. En 1725, le jeune Jean-Jacques rentre en apprentissage chez un maître graveur qui le maltraite. Il décide de s’enfuir en 1728. Il est alors recueilli par la baronne Madame de Warner quil’envoie à Turin pour le convertir au catholicisme. Pendant plusieurs années, il alterne périodes d’errance et séjours chez Madame de Warens qui devient sa maîtresse. Dans les années1740, il s’installe à Paris et devient précepteur. Il fréquente le cercle français fermé des Lumières et y rencontreD’Alembert,GrimmetDenis Diderot. Il participe avec ce dernier, en 1749, à la rédaction d’articles pour l’Encyclopédie. Il met ainsi un premier pied dans le monde littéraire.
Jean-Jacques Rousseau découvre la musique auprès de Madame de Warens. En 1743, il compose un premier opéra-ballet, Les Muses Galantes. Il sera également critique musical. Il émettra ainsi de vives critiques sur l’œuvre deRameau, et participera à la querelle dite des Bouffons née en 1752. Celle-ci oppose défenseurs de la musique française à ceux prônant une ouverture musicale. Cela contribuera à l’isoler des autres auteurs de l’Encyclopédie.
Les premiers succès
En juillet 1750, encouragé par Diderot, Jean-Jacques Rousseau obtient le premier prix de l’Académie de Dijon pour sonDiscours sur les sciences et les arts, ou Premier Discours, où il soutient que le progrès est source de corruption. L’ouvrage est publié et connaît un vif succès. Dès 1752, il écrit et représente ses deux premières pièces,Le Devin du villageetNarcissedevant la cour du roi Louis XV. En 1754, il participe, à nouveau, au concours de l’Académie de Dijon avec leDiscours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, ou Second Discours. Il y dénonce l’injustice de la société. Il s’attire les foudres des Lumières et s’exile à Genève où il entreprend de redevenir protestant. De retour à Paris, il se consacre à l’écriture. Il commence la rédaction du romanJulie ou la Nouvelle Héloïse, qui paraît en 1761. Il rédige également deux essais,Émile ou De l’éducationetDu contrat social, publiés respectivement en 1761 et 1762. La pensée singulière de l’écrivain l’isole de ses contemporains et est très mal accueillie par les autorités politiques françaises et suisses. Jean-Jacques Rousseau est condamné à quitter la France et plusieurs grandes villes suisses. Il trouve refuge dans la principauté de Neuchâtel. Atteint de la maladie de la pierre, il poursuit ses écrits. En 1762, il publiePygmalion, une pièce de théâtre musical en un acte, ainsi que la suite d’Émile ou De l’éducation, Émile et Sophie. L’écrivain est de plus en plus isolé et incompris, il sombre dans la paranoïa.
Les derniers écrits de Jean-Jacques Rousseau
En 1765, Jean-Jacques Rousseau regagne Paris, dans le quartier du Temple, qui bénéficie d’un régime territorial spécifique. Il souhaite justifier ses prises de position en se lançant dans l’écriture derécits autobiographiques. Il part ensuite en Grande-Bretagne à l’invitation deDavid Hume, célèbre économiste écossais proche des Lumières. Il fait alors l’objet d’un complot fomenté par les encyclopédistes qui l’enferme un peu plus dans sa paranoïa. Il se lance dans l’écriture des célèbresConfessionset dans la rédaction des Dialogues, Rousseau juge de Jean-Jacques. Il ne peut faire paraître ses ouvrages. Il regagne Paris en 1770 et organise des lectures publiques des Confessions, qui sont aussitôt interdites par les autorités. En parallèle, il écrit un essai où il dénonce la politique russe de démantèlement de la Pologne,Considérations sur le gouvernement de Pologne. Cet essai accentue encore un peu plus sa mise à l’écart des philosophes des Lumières, admiratifs de la grande impératrice russe CatherineII. À la fin de sa vie, Jean-Jacques Rousseau se passionne pour la botanique et se rapproche deMalesherbes. Il écrit lesLettres sur la botaniqueet les Rêveries du promeneur solitaire, ouvrages publiés à titre posthume. Jean-Jacques Rousseau s’éteint au château d’Ermenonville où il a été accueilli par le marquis de Girardin. Ses idées prendront vie suite àla Révolution française, et serviront de base à la rédaction des grands principes de la démocratie représentative française, et plus globalement des grandes démocraties.
L’entrée au Panthéon de Jean-Jacques Rousseau
Dès 1791, l’entrée de Jean-Jacques Rousseau au Panthéon est évoquée par le journaliste et écrivainPierre-Louis Ginguenéet rencontre l’adhésion des Parisiens. Il faudra attendre 1794 pour que le projet soit adopté par la Convention nationale. Une vraie reconnaissance posthume pourl’écrivain et philosophe.
Les idées humanistes de Jean-Jacques Rousseau sont mondialement connues et sont à la base des grands principes démocratiques modernes. Ses œuvres sont étudiées par les étudiants du monde entier.

D’origine hollandaise, la famille Van Loo se fixe en France dans les années 1660. Louis Abraham Van Loo (1653 – 1712), père de notre artiste, est présent en Provence dès les années 1680. Il participe avec son frère à la décoration de plusieurs navires pour l’arsenal royal de Toulon. Il se marie à Aix en 1683 avec la fille du sculpteur Jacques Fossé. C’est donc au cœur d’une véritable dynastie d’artistes que naît l’année suivante Jean-Baptiste. Il sera bien entendu initié à la peinture par son père. On le retrouve à Toulon entre 1706 -1707. Il y étudie les œuvres de Pierre Puget, réalise quelques portraits et épouse Marguerite Le Brun, fille d’un avocat de la ville. Fixé un temps dans sa ville natale, il travaille pourla famille Lenfant, qui l’introduit auprès de la cour de Monaco. Sa réputation étant installée il se rend ensuite à la cour de Turin et devient leprotégédu fastueux prince Victor-Amédée de Carignan, cousin et gendre du Roi Victor-Amédée de Savoie.Carignanira jusqu’àfinancer le séjour romain du peintre, en vue de son perfectionnement. Exilé en France en 1718, le prince y attire son artiste fétiche deux ans plus tard et l’installe au sein même de son hôtel particulier parisien. Jean-Baptiste devient alors l’un des peintres favoris du Régent. Louis XV l’admire également et lui passera commande de deux portraits en pied (1724 et 1727). Il est agréé puis reçu à l’Académie Royale de peinture successivement en 1722 et 1731. Puis, on le retrouve à Londres entre 1738 et 1742. Il se retire ensuite définitivement à Aix où il était propriétaire du délicieux pavillon Vendôme. Jean-Baptiste aura eu aussi la belle tâche dans sa carrière de former son jeune et très talentueux frère Charles-André (dit Carle), adulé par madame de Pompadour, ainsi que ses deux fils Louis-Michel, devenu premier peintre du Roi d’Espagne et Charles-Amédée, qui sera celui du Roi de Prusse.
D’origine hollandaise, la famille Van Loo se fixe en France dans les années 1660. Louis Abraham Van Loo (1653 – 1712), père de notre artiste, est présent en Provence dès les années 1680. Il participe avec son frère à la décoration de plusieurs navires pour l’arsenal royal de Toulon. Il se marie à Aix en 1683 avec la fille du sculpteur Jacques Fossé. C’est donc au cœur d’une véritable dynastie d’artistes que naît l’année suivante Jean-Baptiste. Il sera bien entendu initié à la peinture par son père. On le retrouve à Toulon entre 1706 -1707. Il y étudie les œuvres de Pierre Puget, réalise quelques portraits et épouse Marguerite Le Brun, fille d’un avocat de la ville. Fixé un temps dans sa ville natale, il travaille pourla famille Lenfant, qui l’introduit auprès de la cour de Monaco. Sa réputation étant installée il se rend ensuite à la cour de Turin et devient leprotégédu fastueux prince Victor-Amédée de Carignan, cousin et gendre du Roi Victor-Amédée de Savoie.Carignanira jusqu’àfinancer le séjour romain du peintre, en vue de son perfectionnement. Exilé en France en 1718, le prince y attire son artiste fétiche deux ans plus tard et l’installe au sein même de son hôtel particulier parisien. Jean-Baptiste devient alors l’un des peintres favoris du Régent. Louis XV l’admire également et lui passera commande de deux portraits en pied (1724 et 1727). Il est agréé puis reçu à l’Académie Royale de peinture successivement en 1722 et 1731. Puis, on le retrouve à Londres entre 1738 et 1742. Il se retire ensuite définitivement à Aix où il était propriétaire du délicieux pavillon Vendôme. Jean-Baptiste aura eu aussi la belle tâche dans sa carrière de former son jeune et très talentueux frère Charles-André (dit Carle), adulé par madame de Pompadour, ainsi que ses deux fils Louis-Michel, devenu premier peintre du Roi d’Espagne et Charles-Amédée, qui sera celui du Roi de Prusse.

D’origine hollandaise, la famille Van Loo se fixe en France dans les années 1660. Louis Abraham Van Loo (1653 – 1712), père de notre artiste, est présent en Provence dès les années 1680. Il participe avec son frère à la décoration de plusieurs navires pour l’arsenal royal de Toulon. Il se marie à Aix en 1683 avec la fille du sculpteur Jacques Fossé. C’est donc au cœur d’une véritable dynastie d’artistes que naît l’année suivante Jean-Baptiste. Il sera bien entendu initié à la peinture par son père. On le retrouve à Toulon entre 1706 -1707. Il y étudie les œuvres de Pierre Puget, réalise quelques portraits et épouse Marguerite Le Brun, fille d’un avocat de la ville. Fixé un temps dans sa ville natale, il travaille pourla famille Lenfant, qui l’introduit auprès de la cour de Monaco. Sa réputation étant installée il se rend ensuite à la cour de Turin et devient leprotégédu fastueux prince Victor-Amédée de Carignan, cousin et gendre du Roi Victor-Amédée de Savoie.Carignanira jusqu’àfinancer le séjour romain du peintre, en vue de son perfectionnement. Exilé en France en 1718, le prince y attire son artiste fétiche deux ans plus tard et l’installe au sein même de son hôtel particulier parisien. Jean-Baptiste devient alors l’un des peintres favoris du Régent. Louis XV l’admire également et lui passera commande de deux portraits en pied (1724 et 1727). Il est agréé puis reçu à l’Académie Royale de peinture successivement en 1722 et 1731. Puis, on le retrouve à Londres entre 1738 et 1742. Il se retire ensuite définitivement à Aix où il était propriétaire du délicieux pavillon Vendôme. Jean-Baptiste aura eu aussi la belle tâche dans sa carrière de former son jeune et très talentueux frère Charles-André (dit Carle), adulé par madame de Pompadour, ainsi que ses deux fils Louis-Michel, devenu premier peintre du Roi d’Espagne et Charles-Amédée, qui sera celui du Roi de Prusse.

Of Dutch origin, the Van Loo family settled in France in the 1660s. Louis Abraham Van Loo (1653 - 1712), father of our artist, was present in Provence from the 1680s. He participated with his brother in the decoration of several ships for the royal arsenal of Toulon. He married in Aix in 1683 with the daughter of the sculptor Jacques Fossé. It was therefore at the heart of a veritable dynasty of artists that John the Baptist was born the following year. He will of course be introduced to painting by his father. It is found in Toulon between 1706-1707. There he studied the works of Pierre Puget, made a few portraits and married Marguerite Le Brun, daughter of a city lawyer. Fixed a time in his hometown, he worked for the Lenfant family, who introduced him to the court of Monaco. His reputation being established, he then went to the court of Turin and became the protégé of the sumptuous Prince Victor-Amédée of Carignan, cousin and son-in-law of King Victor-Amédée of Savoy. Carignan will go so far as to finance the painter's stay in Rome, with a view to his improvement. Exiled in France in 1718, the prince attracted his favorite artist there two years later and installed him in his own Parisian mansion. Jean-Baptiste then became one of the Regent’s favorite painters. Louis XV also admired him and commissioned him for two full-length portraits (1724 and 1727). He was accredited and then received at the Royal Academy of Painting successively in 1722 and 1731. Then he was found in London between 1738 and 1742. He then retired definitively to Aix where he owned the delicious Vendôme pavilion. Jean-Baptiste will also have had the wonderful task in his career of training his young and very talented brother Charles-André (known as Carle), adored by Madame de Pompadour, as well as his two sons Louis-Michel, who became the first painter to the King of Spain and Charles-Amédée, who will be that of the King of Prussia.

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Antiquités Frédéric Sportis
Antiquaire généraliste du 18ème siècle au 20ème siècle.

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