La caisse est en chêne, ainsi que les tiroirs.
Le placage est en bois de fil avec frises d'encadrement pour les éléments mobiles
Elle ouvre à 3 tiroirs et 2 vantaux et repose sur de petits pieds en gaine.
Bronzes d'encadrement à rang de perles pour les 2 vantaux et le tiroir supérieur
2 grands tiroirs - bronze à motif "raide coeur."
Entrées de serrure Louis XVI finement ciselées
Dorure au mercure
Très beau dessus de marbre rouge du languedoc (épaisseur : 3 cm)
Ebénisterie de très grande qualité -
Estampillée 4 fois sur les montants arrièreet de coté: J. DAUTRICHE + Poinçon de jurande JME
Epoque Louis XVI - 18ème siècle
Les serrures fonctionnent et nous avons les clefs
Paiements personnalisés possibles
Jacques Van Oostenryk dit DAUTRICHE ( 1725/28 - 1778)
Maitre le 24 mai 1765.
Fournisseur de la Couroone sous Louis XVI, il exécuta de magnifiques commodes.
Venu des Pays Bas, Jacques Van Oostenryk qui se faisait appeler Dautriche, arrive à Paris vers 1740 et commence à travailler comme ouvrier libre. Il s'installe d'abord rue Traversiére puis déménage pour la rue du Faubourg Saint-Antoine où il acquiert rapidement une grande notoriété et reçoit de nombreuses commandes pour les différentes maisons du roi .
A sa mort, sa femme et son fils Thomas Jacques reprendront la direction de son atelier.
Si Dautriche a exécuté quelques meubles Louis XV,il excella surtout dans les oeuvres de style Transition et Louis XVI en bois de placage de bois de rose, de satinéou d'acajou:commodes, secrétaires, encoignures, l'ensemble trés architecturé, aux lignes harmonieuses.
Mais la grande renommée de cet ébéniste est avant tout dûe à ses talents de marqueteur. Il savait utiliser avec art les marquetteries les plus diverses que ce soit les motifs géométriques : losanges, cubes, octogones disposés sur de grands panneaux encadrés de baguettes de bronze, ou des marquetteries représentant des fleurs et des arabesques.
Dautriche, qui exerça longtemps comme ouvrier libre au faubourg Saint-Antoine avant d'acquérir ses lettres de maîtrise en 1765, produisit concurremment avec Oeben des commodes dont ce dernier a endossé la paternité.
Il est donc normal, puisque Dautriche ne pouvait estampiller avant l'enregistrement de ses lettres de maîtrise ,de lui restituer toutes les œuvres attribuées jusqu'à présent à Œben et dont les bronzes sont fixés dans des cartouches à la forme.
Loin de le servir, les dictionnaires consacrés aux ébénistes parisiens décrivent Dautriche peu ou prou comme un copiste d'Oeben, alors qu'il n'en fut qu'un contemporain puisant aux mêmes sources du vocabulaire esthétique. Ainsi son œuvre se révèle plus intéressante et plus complexe qu'on ne pouvait l'imaginer.
Émule peut-être, mais en aucun cas copiste, il convient de le considérer comme un artiste accompli qui se révéla par des motifs inédits de marqueterie et que la renommée étouffante d'Oeben éclipsa aux yeux de la postérité, alors que son œuvre attestée après 1763 montre une grande variété de composition qui diffère profondément des créations riesneriennes postérieures à la mort du maître .L’email a bien été copiéL’email a bien été copié L’email a bien été copié