DYF Marcel (1899-1985) «Marché aux fleurs à Arles » Provence Paris Londres Cannes Vence

DYF Marcel (1899-1985)

« Marché aux fleurs à Arles »

Huile sur toile,
Signée en bas à droite,

L'authenticité de cette œuvre a été confirmée par le cabinet Maréchaux à Paris.
Nous remercions Madame Claudine DYF, épouse du peintre, d'avoir aussi confirmé l'authenticité de cette œuvre.

Belle œuvre du peintre Marcel Dyf réalisée vers 1950 et qui représente une vue du marché aux fleurs sur le Boulevard des Lices à Arles en été.
L'artiste a utilisé une palette de couleurs vives et a joué sur les contrastes, les jeux de lumière pour donner vie à son œuvre.
L'artiste prend un soin particulier aux détails des personnages et aux étales de fleurs.

Arles et la Provence est un sujet apprécié par le peintre Marcel Dyf, il réalise une série d'œuvres sur le folklore et la vie locale à Arles, notamment ses scènes de marchés. Notre œuvre a aussi très certainement servie comme modèle pour une reproduction en héliogravure de l'artiste vendu au public vers 1960 et qui comporte quelques variantes.

Très jeune, Marcel Dyf dessine et fréquente le Louvre, les vacances d’enfance en Normandie lui donneront pour toujours le goût de la mer et des ciels marins.
Quand ses études achevées, son premier emploi le mène dans le sud marocain, il est ébloui  par la lumière et les paysages et décide alors de vouer sa vie à la peinture.
En 1923, il s'installe dans le midi à Arles où commence un dur apprentissage mais combien exaltant qui va former le peintre dans un lieu mythique, accueilli et épaulé par de nombreux amis intellectuels et notables d’Arles.
Il réalise notamment les peintures murales des mairies des Saintes maries de la Mer et de Saint Martin de Crau.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il entre en résistance dans le maquis. A la fin de la guerre, Marcel Dyf se partage entre son atelier de Paris et le Midi.

"Le tour de force est assez rare. Il avait la réserve et l’élégance d’un lord et les gens les plus simples se sentaient pleinement à leur aise avec lui. Souvent fauché comme un gitan, il demeurait dans le dénuement somptueux comme un mécène. Il avait tant d’élégance et de rayonnement que dans les occasions où il vous arrivait de lui rendre service, vous aviez l’impression d’être son obligé. Il était le charme fait homme et cela faillit faire du tort à sa peinture. Elle donnait l’impression d’une telle facilité qu’elle paraissait superficielle alors qu’elle était savante, exigeante, rigoureuse et concertée. C’est ce qui, au fil des années, apparaît de plus en plus clairement. Et on mesure à quel point elle était audacieuse." YVAN AUDOUARD

A partir de 1944, il fera trois expositions à la galerie Petrides de Paris, retournera en Arles, puis à St Paul de Vence.
En 1954, à Cannes, il épouse Claudine et retourne s'installer dans la région parisienne à Bois D'Arcy en 1959.
Dès 1955, ses œuvres sont exposées à la galerie Frost and Reed de Londres.
Son talent est reconnu aujourd'hui à l'international.

Dimensions : 50 x 61 cm sans cadre et 75 x 86 cm avec son cadre en bois noir.

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