"figure sakalava Madagascar"
Les figures sakalava consistent en une statuaire liée aux rites funéraires La tradition artistique de sculptures funéraires des Sakalava et Vezo, qui occupent la région située le long de la côte ouest de l’île de Madagascar, fait partie de leur héritage culturel austronésien. Descendus des régions lointaines de Bornéo, ils ont préservé la coutume ancestrale d’orner les tombes des membres de haut rang. Alors que les statues des Mahafaly faisaient partie intégrante de piliers aloalo, les fragments de panneaux au-dessus des têtes en témoignant, les figures d'ancêtres Sakalava, en ronde-bosse, représentent fréquemment le décédé et son compagnon du sexe opposé.ils sont placés sur un enclos qui entoure la tombe Le nord-est de la tombe, position sacrée associée à l'aurore, la résurrection, le moment idéal pour la circoncision également, était considéré par les Malgaches comme le lieu propice à l'installation de la statue du défunt. Au sud-ouest de la tombe, par contre, était installée l'image de son partenaire de sexe opposé, symbolisant une union idéale.Dans la tradition orale sakalava, la naissance de la sculpture qui orne ces nombreuses tombes et nécropoles est intimement liée à celle du pouvoir royal Maroserana car la tradition raconte que son premier souverain Andriamisara, était à la fois devin-guérisseur et sculpteurl. "Dès 1850, on constate une tendance à la sophistication du registre ornemental avec l’introduction de la ronde bosse figurative des caïmans, bœufs, pirogues, serpents et maisons pour évoluer vers l’apparition de figures humaines et des oiseaux aux quatre coins des tombes avec des statuettes masculines qui font face à leurs pendants féminins à l’autre bout de la diagonale, formant ainsi des couples. Vers la fin du XIXe siècle, la présence coloniale française en Menabe entrainera de profondes transformations sociales, politiques et économiques qui conduira à l’effondrement progressif de l’ancienne hiérarchie et du système de dévolution des privilèges funéraires. Les sculpteurs sont dès lors sollicités par les autres segments non-royaux de la population car chaque famille revendique le droit de construire des tombeaux.
ici la figure fémininine a les bras collés au corps la postition est un melande de hieratisme et de sensualité bois faux camphrier tendre et leger érodé par la pluie le sable et le vent qui lui conferent cette patine mate si particuliere
la figure est petite mais parfaitement proportionnée et très élégante
ex collection belge
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