Tableau huile pont rivière Chine signé Victor Stepanovich Podgoursky (1893-1969)

Tableau, huile sur toile, signé en bas à droite du peintre Victor Stepanovich Podgoursky (1893-1969), daté 1928. La scène représente un pont sur la rivière en Chine. Bel état, cadre d' origine (petits manques), voir photos. Rare oeuvre de cet artiste.

Cette vue de rivière a été réalisée en 1928 par le peintre émigré russe Victor Stepanovitch Podgoursky (1893-1969), durant ses 27 années en Chine. Professeur à l'Université de Chine populaire et à l'École des Beaux-Arts de Shanghai, il a peint des extérieurs de la plus belle ville, dont les tableaux ont été achetés entre 30 et 40 ans par des musées d'Italie, de France et d'Angleterre. Podgoursky est l'auteur du premier monument d'Asie au poète russe A.S. Pouchkine. Victor Stepanovitch Podgoursky est né en 1893 dans le village de Ket Narymsky. Son grand-père, un noble polonais, a participé au soulèvement de libération nationale de 1863. Il a été condamné à mort, peine qui a été sanctionnée par la déportation et l'internement à vie en Sibérie. Son père était entrepreneur et sa mère institutrice. Ils ont élevé leurs quatre fils, Victor étant l'aîné. Il participa à des expositions d'art à Vladivostok et travailla dans l'atelier de Mechkov. En 1914, Victor entra à l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou, dont il sortit diplômé en 1918. Ses professeurs furent Arkhipov et Viktor Vasnetsov. À Moscou, il se lia d'amitié avec K. Matveev et N. Soukhanov. En 1918, il retourna à Vladivostok et commença à diriger le Conseil des députés. Il y peignit des slogans. Lors du coup d'État blanc-tchèque du début de l'été 1918, lui et son frère Eugène échappèrent de justesse à l'arrestation. Ils obtinrent rapidement un visa et arrivèrent en 1920 à bord d'un petit navire chinois à Shanghai. Shanghai était la deuxième ville de la colonie russe d'Extrême-Orient après Harbin. Un important groupe d'immigrants russes arriva à Shanghai en provenance de Vladivostok en 1922 : des cadets militaires et leurs familles. Les Russes étaient présents à Shanghai, où se trouvaient de nombreuses entreprises, petits et grands commerces et ateliers, d'excellentes écoles et de nombreuses organisations publiques. Les Russes ont servi et occupé des postes importants dans les administrations française, anglaise et étrangères. Au début des années 1920, l'art russe apparaît à Shanghai. Presque simultanément avec Podgoursky, des artistes russes se sont installés à Shanghai : Firsov, Shibaev, ga Sapozhnikov (Sapažu), un dessinateur-caricaturiste hors pair, Yakov Lihonos, Yaron, Kichigin, L. Pachkov, etc. Podgoursky a brièvement travaillé comme dessinateur politique dans le journal « Shanghai Living ». Il a rapidement commencé son activité pédagogique, qui a duré jusqu'à son retour au pays. Professeur à l'Université populaire chinoise, au Collège des beaux-arts de Shanghai et au Club d'art de Shanghai, il s'est rapidement consacré à la création de peintures reflétant la vie quotidienne et la nature chinoise. En 1925, le Musée de Gênes a acquis quatre de ses huiles du cycle « Types de paysans chinois ». En 1926, au Collège français de Shanghai, il a organisé une exposition personnelle de ses œuvres, dont la plupart ont été vendues par la suite. Il participait également régulièrement aux expositions d'artistes russes expatriés à Shanghai. Dans les années 1930, Shanghai devint un centre unique de l'émigration artistique russe.La ville vit naître le Théâtre dramatique russe, puis, en 1936, l'École de ballet russe. L'Orchestre municipal de Shanghai et la troupe d'opéra étaient principalement composés d'émigrés russes. En 1947, Podgoursky retourna en URSS avec sa femme et son fils Valéry, âgé de 26 ans. L'artiste fut invité à travailler à l'école d'art de Kazan, où il enseigna jusqu'en 1956 le dessin, la peinture, la composition et l'anatomie. Il fut un professeur de renom en arts décoratifs et en sculpture. Peu après son retour en URSS, son fils Vitaly fut arrêté. Son épouse mourut, non par chagrin. Ce ne furent pas les premières pertes amères de l'artiste. Son frère Eugène, avocat, musicien, ami du célèbre poète extrême-oriental K. Stalwart, s'est suicidé à Vorošilove (Oussouriisk), le frère cadet de Constantin, commandant des Gardes rouges, a été torturé par l'armée des Blancs-Chetchs ; sa sœur Sonia est morte à Moscou, accomplissant une mission du Komsomol pour la collectivisation. Viktor Stepanovich est décédé à Tachkent en 1969, sans aucune reconnaissance à Vladivostok. L'article biographique complet sur l'artiste en russe est disponible sous le lien suivant : http://www.podgourski.net/content/1730.html. Provenance : famille d'un diplomate allemand. Collection privée européenne depuis 1930. Deux autres tableaux de sa période chinoise (de même provenance) sont disponibles sur notre site web sous la référence : 3991 et par un autre, "Pause thé chinoise" par les ventes russes de Bonhams Londres (vendu pour 12 500 livres le 26.11.2014. Littérature : en russe : O. Leykind, K. Mahrov, D. Severjuhin " Hudozniki russkogo Zarubezja ", Lexique biographique. Partie II, Édition Notabene. Saint-Pétersbourg, 1999 ; " Istorija russkogo iskusstva ", Moscou, édition de l'Académie des Beaux-Arts, 1963-1964 ; en ligne : biographie de Bonhams (catalogue de vente russe) ; biographie russe du musée Arsenjev de Vladivostok. Inscription : signée et datée 1938 en bas à droite. Technique : huile sur toile. Cadre d'époque d'origine. Dimensions : non encadré l 32 7/8 " x h 25 2/3 " (83,5 cm x 65 cm), encadré l 98,5 x h 80 cm. État : en très bon état.Viktor Stepanovich est décédé à Tachkent en 1969, sans aucune reconnaissance à Vladivostok. L'article biographique complet sur l'artiste, en russe, est disponible sous le lien suivant : http://www.podgourski.net/content/1730.html. Provenance : famille d'un diplomate allemand. Collection privée européenne depuis 1930. Deux autres tableaux de sa période chinoise (de même provenance) sont disponibles sur notre site web, sous la référence : 3991 et par un autre, "Pause thé chinoise" par les ventes russes de Bonhams Londres (vendu pour 12 500 livres le 26.11.2014. Littérature : en russe : O. Leykind, K. Mahrov, D. Severjuhin " Hudozniki russkogo Zarubezja ", Lexique biographique. Partie II, Édition Notabene. Saint-Pétersbourg, 1999 ; " Istorija russkogo iskusstva ", Moscou, édition de l'Académie des Beaux-Arts, 1963-1964 ; en ligne : biographie de Bonhams (catalogue de vente russe) ; biographie russe du musée Arsenjev de Vladivostok. Inscription : signée et datée 1938 en bas à droite. Technique : huile sur toile. Cadre d'époque d'origine. Dimensions : non encadré l 32 7/8 " x h 25 2/3 " (83,5 cm x 65 cm), encadré l 98,5 x h 80 cm. État : en très bon état.Viktor Stepanovich est décédé à Tachkent en 1969, sans aucune reconnaissance à Vladivostok. L'article biographique complet sur l'artiste, en russe, est disponible sous le lien suivant : http://www.podgourski.net/content/1730.html. Provenance : famille d'un diplomate allemand. Collection privée européenne depuis 1930. Deux autres tableaux de sa période chinoise (de même provenance) sont disponibles sur notre site web, sous la référence : 3991 et par un autre, "Pause thé chinoise" par les ventes russes de Bonhams Londres (vendu pour 12 500 livres le 26.11.2014. Littérature : en russe : O. Leykind, K. Mahrov, D. Severjuhin " Hudozniki russkogo Zarubezja ", Lexique biographique. Partie II, Édition Notabene. Saint-Pétersbourg, 1999 ; " Istorija russkogo iskusstva ", Moscou, édition de l'Académie des Beaux-Arts, 1963-1964 ; en ligne : biographie de Bonhams (catalogue de vente russe) ; biographie russe du musée Arsenjev de Vladivostok.

Dimensions hors encadrement :  46 cm /  33 cm.

avec encadrement : 58 cm / 43 cm.

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