"Roger Desserprit, Tableau de 1977"
Roger Desserprit débute la
peinture dès 1938 et intègre l’Ecole des Beaux-arts de Paris en 1941. Il
découvre les œuvres de Derain, Vlaminck, etc. dans les galeries du Boulevard
Saint-Germain. Sa première période est assez proche du cubisme.
A la fois peintre et
sculpteur, c’est par l’intermédiaire du poète André Frénaud qu’il fait la
connaissance de Bazaine, Ubac et Vieira da Silva dont il fréquentera
régulièrement les ateliers. C‘est chez cette dernière qu’il rencontre
l’uruguayen Carmelo Arden Quin, initiateur de groupe MADI fondé en 1946 au
Brésil. Une exposition du groupe est organisée en 1950 à la galerie Colette
Allendy. Desserprit travaillera par la suite avec Gregorio Vardanega et José
Bresciani. Rencontre Michel Seuphor, Marcelle Cahn, Arp, Herbin et Felix Del
Marle.
En 1949, il participe au
jeune Salon des Réalités Nouvelles (Fondé en 1946). Il est sociétaire et
trésorier du salon et reçoit le soutient de Fernand Leger, Sonia Delaunay,
Pevsner, Herbin et Kupka.
En 1951 parait le manifeste
du Groupe Espace créé par André Bloc : les 23 signataires, dont Vasarely,
Schoffer, Jacobsen et Desserprit, revendiquent une synthèse des arts, la
création plastique doit être fonctionnelle et s’inscrire dans un espace réel :
« Un art devenu spatial par la pénétration sensible et modulée de la
lumière dans l’œuvre, un art dont la conception et l’exécution s’appuient sur
la simultanéité des aspects dans les trois dimensions non suggérées mais
tangibles. »
1951 : Exposition
particulière de Desserprit chez Colette Alendy : Structures et Reliefs
lumineux. Commentaires élogieux de Michel Seuphor.
C’est dans les années 70
qu’il trouve son style avec des lignes plus souples, libérées de formalisme
intérieur, la lumière travaille avec l’espace et abolit les notions de mesures
et de technicité. Ses œuvres sont présentes dans les collections du Musée d’Art
Moderne de la ville de Paris, musée des Ursulines de Macon, Musée de Grenoble.