ce goût de sel, cette trouille qui vous crampe le ventre.
Le chalut a du mal à rentrer au port tant le grain est violent. La houle ne présage rien de bon...Les mains grippées sur la barre, le bosco ne quitte pas le compas des yeux,
Il tangue et gîte de plus en plus avec son rafiot.
Les essuies glace ne servent à rien.
Il ne peut pas fermer la porte de la coursive qui claque à chaque mouvement. Il ne lâchera pas la barre. ça y est, on distingue l’amer,
On rentre au port.
Merci petit objet breton, tout en laiton, tu as fait le job. ( récit authentique raconté par le patron pêcheur qui m’a bien expliqué que ce compas en a vu des mers… et heureusement qu’il est muet car il en a entendu des jurons… Il savait y faire le bougre....





























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