Format de la peinture seule 27,5x36cm et 39,5x48cm cadre compris.
Il s'agit effectivement d'une magnifique composition de Paul Louis Martin des Amoignes qui peint ici un paysage de campagne avec des fermes au lointain, sa composition est comme à son habitude puissante et sa mise en couleur est ici plutôt colorée par rapport à certaines de ses compositions.
Paul Louis Martin des Amoignes est un grand peintre français du 19ème siècle, réputé pour ses scènes d'intérieur, ses scènes de genre ou ses paysages. Il est représenté dans de nombreux musées de France, très connu dans sa région, le Nivernais .
Paul Louis Martin des Amoignes, pseudonyme de Louis Martin, né à Saint-Benin-d'Azy (Nièvre) le 4 juin 1850 et mort à Nevers (Nièvre) le 30 juin 1925, est un peintre français.
Louis Martin est le fils de Jacques Martin, garde champêtre. Il exerce d’abord, à Saint-Benin-d’Azy, la profession de sellier et de peintre en voitures. « Tout en préparant les couleurs dont il bariolait ses brancards et ses caisses, il éprouvait le grand désir de faire, lui aussi, de la peinture d’art». Il s’essaye à peindre son portrait, des natures mortes et un paysage. Le maire et les châtelains de Saint-Benin-d'Azy, qui s’intéressent à lui, l’incitent à présenter à l'exposition des Beaux-Arts de Nevers le portrait de son père et celui de sa mère.
Sur les conseils de l'architecte Bouveault, de Monteignier et d’Hector Hanoteau (1823-1890), Louis Martin abandonne sa profession et va à Paris apprendre les éléments de son art, d’abord dans l’atelier d’Hector Hanoteau. Celui-ci le baptise Martin des Amoignes pour le distinguer de ses homonymes. L'artiste signe désormais ses œuvres Paul Louis Martin des Amoignes. En 1881, il expose au Salon des Champs-Élysées le tableau Un coin de jardin. Dès lors, il présente presque chaque année une peinture au Salon parisien. Il s’agit tantôt d’une chaumière, de portraits, de têtes d’expression de Morvandiaux, d’un site observé dans la forêt de Fontainebleau, du jardin de son maître Hanoteau à Briet, de têtes de religieux, d’un intérieur d’église, d’un casseur de cailloux ou de la chienne d’Achille Millien, écrivain avec lequel il est en relations amicales et chez qui il fait des séjours. Il présente aussi ses œuvres à des expositions à Nevers, Lyon, Versailles, Rouen, Le Havre, Dijon, Troyes… Il est un des artistes fréquentant l'école des Roses dirigée jusqu'à la fin des années 1880 par Hanoteau, dont les membres logent au village des Roses et viennent travailler à Briet (Nièvre), dans la propriété d'Hanoteau, en été et en automne. De la fin des années 1880 au début des années 1900, Paul Louis Martin des Amoignes passe une partie de l'année à Paris, 6 rue Boissonade. Il fait figurer en 1898, 1899 et 1901 au Salon parisien et en 1902 à Nevers des panneaux décoratifs dont certains sont destinés à des salles à manger. Celui qu’il présente en 1898, La saison des blés, lui vaut une mention honorable au Salon. En 1899, le sculpteur Alix Marquet réalise son buste, donné plus tard au musée de Nevers. En 1900, il est nommé officier d’académie. Le 24 mai 1899, il a épousé à Paris, 14e, Élisabeth Wedekind (1858-1936). Cette femme peintre, spécialisée dans les compositions florales, vit à Paris et est née à Achern en Allemagne, de parents français.
Paul Louis Martin des Amoignes et son épouse s’installent à
Nevers, peut-être en 1903, où ils travaillent dans un atelier rue
Creuse, puis rue Ferdinand-Gambon. L’artiste expose au Groupe
d’émulation artistique du Nivernais de 1908 à 1914 et de 1921 à 1924. En
1920, le musée de Nevers lui achète le tableau La Revenderie,
exposé au Salon de 1898, qui représente un marché à Nevers. L'artiste
vend aussi ses œuvres à des collectionneurs allemands, hollandais,
suisses et américains.
Paul Louis Martin des Amoignes meurt en 1925 à son domicile, 11 rue
Creuse à Nevers, et est inhumé à Saint-Benin-d’Azy où, plus tard, une
plaque est apposée sur sa maison et une rue reçoit son nom. La ville de
Nevers donne aussi à une de ses rues le nom de l'artiste. Plusieurs des
toiles de Paul Louis Martin des Amoignes entrent dans les collections du
musée de Nevers au cours du XXe siècle et au XXIe siècle.
Peinture en très bon état, livrée dans un cadre ancien
Oeuvre garantie authentique