Il s'agit d'un bureau en placage de palissandre magnifié par une superbe garniture de bronzes doré.
3 tiroirs en façade permettent en beau rangement.
Bureau de milieu, c'est à dire que le revers est orné de faux tiroirs en pendant.
Le plateau est en cuir rouge doré au fer.
Meuble en très bon état de trouvaille.
La lingotière avant est légèrement patinée à cause de l'usage.
La serrure est gravée P Sormani Paris 10 rue Charlot.
Et la caisse en dessous est doublement estampillée au fer SORMANI.
Il s'agit d'un meuble en très bon état, réalisé par un des maîtres ébénistes les plus doués du XIX ème siècle.
Livraison en caisse bois sur palette par transporteur (emballage encombrant) en rdc devant chez vous, 300 euros en France, 1000 euros en UE et 2000 euros reste du monde
Paul Sormani (1817-1877) célèbre ébéniste d’origine lombarde, est l’un des créateurs les plus appréciées du mobilier du second Empire et du début de la IIIe République, son credo des répliques du XVIIIe siècle à une époque où l’éclectisme était de mise et où les plus beaux modèles de style Louis XV et Louis XVI côtoyaient des créations d’inspiration asiatique ou médiévale dans tous les intérieurs bourgeois. Après les nécessaires et autres petits meubles viendra le mobilier plus important, qui fera sa réputation. L’ébéniste participe avec succès à plusieurs grandes manifestations, dont l’Exposition universelle de 1855, où il obtient une médaille de première classe, puis c'est à partir de 1867 établi au 10 rue Charlot à Paris qu'il élabore la fabrication de meubles d'une qualité d'exécution de tout premier ordre inspirés des styles Louis XV et Louis XVI. Sormani connaît la consécration, devenant l'un des grands noms de l'ébénisterie du second Empire, en effet L'impératrice Eugénie, femme de Napoléon III, a décoré ses palais de belles créations par Paul Sormani.
Ebéniste et ciseleur de renom Paul Sormani a orné ses meubles de riche décoration de bronzes ciselés et dorés; prendre le meilleur des styles antérieurs et travailler avec les techniques perfectionnées du XIXe siècle, tel était l’objectif, parfaitement atteint, de cet ébéniste.