Fils d'Amédée Herbo et d'Elise Samain, Léon Herbo étudie à l'Académie des beaux-arts de Tournai (1866-1869), auprès de Léonce Legendre, et poursuit sa formation à l'Académie des beaux-arts de Bruxelles de 1869 à 1874 auprès de Joseph Stallaert. Il se spécialise dans les scènes de genre et le portrait. Ses scènes de genre sont nombreuses, parfois érotiques, ou orientalistes.
Classé premier au concours préparatoire du prix de Rome] en 1873, il voyagea en France, en Allemagne, en Hollande et en Italie avant de se fixer définitivement à Bruxelles. Il y exposa une première fois en 1875.
C'est l'un des membres fondateurs en 1876 du cercle des anciens élèves et élèves des académies de Beaux-Arts de Bruxelles qui deviendra en novembre 1879 L'Essor. Le Cercle à cette date n'a plus aucun lien avec l'Académie et défend le réalisme. La devise de L'Essor est « un art unique, une vie unique » et met donc l’accent sur le lien qui doit unir l’Art à la Vie. Les fondateurs sont perçus comme progressistes. À ce groupe se joignent entre autres, Fernand Khnopff, Théo Van Rysselberghe, James Ensor, Léon Frédéric et Julien Dillens. Ils veulent se rebeller contre le Cercle artistique et littéraire de Bruxelles, bourgeois et conservateur.
Le Salon de L’Essor rejette Le Mangeur d’huîtres d’Ensor en raison de son style impressionniste. Cette impossibilité à unir les réalistes et l’avant-garde fait partir des membres au profit du groupe Les XXen 1883
Herbo quant à lui, expose régulièrement de 1879 à 1905 à Bruxelles, à Gand, et à Paris aux Salons de la Société de l'Art français. Il obtient une médaille à Alger en 1881 et un diplôme d'honneur à Chaumont en 1882.
Il continue à travailler à Bruxelles, tout en enseignant à l'Académie dont il devient le directeur. Il a notamment comme élève en 1880 Théo Van Rysselberghe.
Il épouse le 28 janvier 1882, à l’âge de 32 ans à Ixelles, Anna Léontine Snel née le 10 juin 1856, âgée de 26 ans, fille de Rosine Snel. Sa femme lui servira régulièrement de modèle pour ses tableaux. Les témoins de leur mariage comptent parmi les meilleurs artistes de la scène artistique belge de l'époque : le sculpteur Julien Dillens, âgé de 32 ans, domicilié à Ixelles dont il fera le portrait en pied ; l'architecte Edmond Legraive, âgé de 34 ans, domicilié à Ixelles ; le compositeur Émile Mathieu, âgé de 37 ans, domicilié à Leuven et son maître et ami, le peintre Léonce Legendre, âgé de 50 ans, domicilié à Tournai, chevalier de l’Ordre de Léopold, Prix de Rome et Directeur de l'Académie des beaux-arts de Tournai. Domicilié à Ixelles 28, rue des Drapier, le couple a deux enfants Joanna Marguerite Herbo née à Ixelles le 7 novembre 1881 et Fernand Adolphe Léon Herbo, né à Ixelles le 22 mars 1885.
De 1883 à 1894 il expose à Munichet en 1886, 1891, 1896 à Berlin. En 1883 il obtient une médaille d'or d'or à Gand, en 1887 une médaille de Vermeil à Tunis, en 1889 une médaille d'or à Cologne, et une mention honorable en 1889 à l'Exposition universelle de Paris.
Il est présent dans le train lors de l'accident ferroviaire d'Appilly le 9 septembre 1894 et en sort indemne[2].
A l’âge de 44 ans, le 6 décembre 1894, avec le peintre Léon Frédérictrès célèbre à l'époque et le sculpteur Julien Lagae, il est témoin au mariage du sculpteur Julien Dillens, avec Clémence Joséphine Françoise Drives, née le 9 janvier 1846 à Bruxelles. Il avait fait son portrait en pied, portant sa sculpture intitulée Un chef gaulois fait prisonnier des Romains pour laquelle il avait reçu le prix de Romeen 1888