Marie Louise Ogier - Grande peinture de 1977 - Primée au Salon des Artistes à Paris

Marie Louise Ogier (XXe siècle) Tendre est la Nuit
 - Huile sur toile

Signée en bas à gauche : Ogier

Titre manuscrit au dos du châssis : « Tendre est la Nuit »

Dimensions : 116cm x 89cm
Provenance * Collection de la famille de l’artiste * Puis par descendance
Expositions et Distinctions * Salon des Artistes Français, Grand Palais, Paris, 1977 * Section : La Nuit * Médaille d’Argent décernée par le jury officiel
Étiquette d’accrochage et tampon du Salon conservés au dos de l’œuvre.

Commentaire

Si Marie Louise Ogier est surtout reconnue pour ses compositions florales lumineuses et délicates, Tendre est la Nuit révèle une facette plus rare et ambitieuse de son œuvre. Ici, elle s’éloigne du registre décoratif qui fit sa renommée pour explorer une peinture atmosphérique, symboliste et poétique. La toile plonge le spectateur dans une vision nocturne et mystérieuse, où l’architecture d’un château, les jeux d’ombres et l’apparition d’une figure féminine créent une ambiance presque gothique. L’artiste y déploie une palette plus sourde et dramatique, dominée par des contrastes de lumière et de profondeur, qui évoquent les traditions du romantisme noir et du symbolisme. Le choix du titre, emprunté à Fitzgerald, renforce cette orientation vers une peinture littéraire et introspective, bien éloignée des bouquets éclatants qui firent la célébrité d’Ogier. Cette singularité stylistique confère à l’œuvre une place à part dans son parcours, et en fait une pièce rare et recherchée. Intérêt pour le collectionneur

* Œuvre de rupture : différente des thèmes floraux usuels de l’artiste

* Atmosphère symboliste et poétique : rare dans son corpus * Distinction officielle : Médaille d’Argent au Grand Palais

* Provenance directe : collection familiale de l’artiste

* Œuvre majeure : documentée et exposée dans un Salon prestigieux Une toile singulière et précieuse, qui révèle l’ambition artistique de Marie Louise Ogier au-delà de ses compositions florales, et témoigne de sa reconnaissance officielle au Grand Palais.