VASE boule à col plat, en grès émaillé à décor d’un berger basque, sa femme et leur troupeau devant le village sur fond de paysage montagneux
Haut. 16 cm, trés bon état, vers 1930
L'argile basque comme matière première
Ciboure est une ville de Nouvelle Aquitaine située dans les Pyrénées-Atlantiques. Une poterie y a été active de 1919 à 1995. Le bâtiment de la poterie était installé dans un ancien chai à baleinières au bord de la Nivelle dans l’actuel quartier du Golf
1922-1945 : Période Étienne et Elise Vilotte,
La technique développée par Étienne Vilotte, dès 1919, ne sera jamais remise en cause, et ce, jusqu'à la fermeture des ateliers ; Max Fischer a toujours mis en avant le génie créatif de Vilotte qui a su concevoir des fours (qui seront utilisés jusqu'en 1963), développer des formules originales d'émaux et travailler inlassablement à "façonner des poteries en grès, déterminer les couleurs, les mettre au point, afin que les poteries soient parfaitement vitrifiées". Il introduit le style néobasque, créé par le décorateur Almès, après son retour à la poterie en 1924. L'apport des formes utilitaires traditionnelles basques (pedarra ou gargoulette) en est la démonstration la plus affirmée. Elles sont dues au talent du deuxième tourneur qui officie à la poterie de Ciboure : Adrian Esteban. Celui-ci travaille, au gré des besoins de la production saisonnière, pendant des périodes plus ou moins longues. Cet Espagnol, originaire d'Estrémadure, perpétue la tradition des potiers de son pays, venant à dos d’âne vendre leur production sur les marchés. Ses descendants, qui habitent toujours Ciboure, sont surnommés "Pottero fino".