"Le Trop Bon Vivant" dessin à l'encre de chine et au crayon sur papier de Theodore Van Elsen, dans un cadre en loupe.
Dessin signé Elsen en bas à droite et accompagé d'une dédicasse : "Madame et Monsieur Theo adressent à Madame et Monsieur toute la gratitude de leur ventre repu et remercient infiniment au souper Royal qu'ils leurs ont offert a l'occasion de la 3ème année généreusement attente par ce dernier. Theo."
Dimensions avec cadre : HT : 40.5 cm LG : 34.5 cm
Dimensions sans cadre : HT : 25 cm LG : 19.5 cm
Dessin provenant d'un fond d'atelier incluant ces autres oeuvres :
Dessins érotiques :
- Le Roi Membré
- La Balançoire de ses Rêves
- Le Yoyo de ses Dames
- La Femme et le Chaudron
Les métiers :
- Les Terrassiers des Quais de Seine
- Le Fort des Halles
- Les Taxis Impatients
- La Carriole du Luxembourg
- Le Gendarme Bougon
Les portraits :
- La Mégère Non Apprivoisée
- Le Vieux et son Courrier
Theodore van Elsen (1896–1961) Peintre, graveur, dessinateur, illustrateur
Un regard acéré sur la condition humaine :
Né à Java en 1896 et décédé à Paris en 1961, Theodoor van Elsen — aussi connu sous le nom de Theodore van Elsen — est un dessinateur au talent singulier, principalement reconnu pour ses illustrations humoristiques.
Dès les années 1920, il collabore avec plusieurs journaux illustrés emblématiques tels que Le Journal, Le Rire, Ric et Rac ou encore Le Hérisson. Son style se distingue par un humour grinçant, souvent grivois, toujours incisif. Il croque sans ménagement les travers de la nature humaine avec une ironie mordante.
Au-delà de ses dessins de presse, van Elsen s’illustre également dans l’édition, mettant son trait expressif au service d’œuvres littéraires majeures comme L’Assommoir de Zola, Un crime de Bernanos ou Scènes de la vie de Bohème de Murger. Ses illustrations, souvent réalisées au lavis d’encre, révèlent une profonde empathie pour la misère et les luttes quotidiennes, traduite dans des scènes de genre poignantes et vivantes.
En 1929, il expose au Salon des humoristes plusieurs toiles marquantes : "Le Travail", "Elle est bien maigre" et "Gueux", autant de regards lucides, parfois amers, toujours humains, sur son époque.
En 1930 il y expose trois autres œuvres, en 1931 deux dessins et en 1944, 6 dessins dont "l’heureux clochard" et "t’as fait du progrès".
Référence Bénézit Tome 5 page 104