Si Zevaco est sensible aux grandes tendances abstraites de l'après guerre, il emprunte une voie très personnelle, caractérisée avant tout par sa quête obsessionnelle du renouvellement et le rejet absolu de toute influence picturale extérieure, avec une liberté totale dans tous ses choix ; cette rigueur soutenable grâce aux subsides de son métier de graphiste.
Dans les années 60-70, ses participations à de nombreuses expositions parisiennes attirent l'attention des critiques.Malgré cela il s'isole progressivement dans sa maison atelier à Orgerus pour ne présenter qu'épisodiquement sa production à l'occasion de quelques manifestations locales ou confidentielles. Ainsi, ouvrant sa maison à tous, il se laisse investir par la musique et le décor naturel au point d'accéder à une spiritualité qu'il n'a de cesse de transposer dans sa peinture. Il conçoit dans ces circonstances une oeuvre d'une grande richesse, inclassable et éminemment attachante de par son originalité et son extrème exigence.
Il termine ses recherches picturales auprès de son indéfectible soutien, Christiane Peyron-Peugeot, qui organise une ultime exposition à l'Orangerie du Sénat en 2004.
(comptes rendus de presse au dos de la plaquette jointe pour chaque achat)