ÉPÉE DE SOUS-OFFICIER DE GENDARMERIE. MODÈLE 1872. IIIéme RÉPUBLIQUE.
("Epée de brigadier et sous-officier de gendarmerie".
Référence: Mémorial de la Gendarmerie. Seul le Cdt de Brigade peut la porter.)
Longueur de la lame: 82 cm
Largeur de la lame au talon: 26 mm
Longueur avec le fourreau: 92 cm
Lame droite à 2 gouttières par face et pans creux.
Monture en laiton, garde à une branche, clavier moulé en relief.
Demi-coquille externe ornée d’un faisceau de quatre drapeaux sur lequel broche un faisceau de licteur.
Poignée de laiton coulée d’une pièce, sur laquelle alternent deux guirlandes, l’une de chêne, l’autre de laurier, séparées par une petite torsade, le tout disposé en hélice .
Fourreau en cuir cousu. Chape en laiton avec crochet. Bouterrole en laiton de même.
Intacte, sans réparation, couture ou soudure. Le ressort de la demi-coquille est ferme et fonctionnel.
Une belle épée réglementaire, à peine à nettoyer.
N.B
L'épée de sous-officier de gendarmerie étant, sous la IIIe République, ornée d'un faisceau de licteur sur six drapeaux, est souvent confondue avec une épée du service de la justice militaire. Or, dans ce service, le faisceau de licteur sur six drapeaux est l’attribut exclusif des officiers supérieurs, lesquels sont dotés de l’épée à ciselures du modèle commun. De plus, le faisceau de licteur de la justice militaire est garni de fers de hache, ce qui n'est pas le cas de celui de la gendarmerie. Ce détail n'est pas neutre : les fers de hache symbolisent le droit d'infliger la peine de mort, qui n'appartient qu'à la justice. (Passionmilitaria)