Un ciel embrasé de fin de journée qui domine ce paysage singulier aux couleurs chaudes qui contrastent avec celles froides du cimetière.
L’œuvre est réalisée à l’huile sur toile, elle est proposée dans un cadre moderne en chêne naturel de type caisse américaine qui mesure 52,5 cm par 71,5 cm et 46 cm par 65 cm pour la toile seule.
Elle représente un paysage au cimetière, probablement celui d’Allauch où l’artiste a vécu et travaillé.
Un sujet étonnant et mystérieux pour cette œuvre hors du commun.
La famille de Louis MathieuVerdilhan s’installe au quartier des Chartreux à Marseille en 1877. Issu d’unefamille pauvre, il entre en apprentissage chez un peintre en bâtiment en 1890mais s'initie au dessin avec le soutien de l'artiste-peintre marseillais EugèneGiraud (Marseille 1848-1937). Dès 1895, il ouvre un atelier qu'il gardera toutesa vie, au no 12 rue Fort-Notre-Dame. En 1898, il part pour lapremière fois à Paris et travaille chez le décorateur Adrien Karbowsky chargé d'une partie del'ornementation du Salon du bois du pavillon des Arts décoratifs pour l'exposition universelle de1900, puisrentre l’année suivante à Marseille. En 1902, il perd son œil gauche, ce qui nel'empêche pas de peindre.Sa carrière artistique débute en 1902 à Marseille avec une exposition à la rue Saint-Ferréol puis, en 1905, une exposition aupalais des architectes à l’avenue du Prado. Il expose également à Paris dès1906 au Salon des indépendants : Champs de coquelicots(1906), Prêtre et enfant de chœur (1910), Place de l'horloge (1911), Maison àl'amandier (1913), La cruche aux fleurs (1914) ... A partir de 1908 ilparticipe également au Salon d'automne. En 1909, il passe six mois à Versailles où il réalise de nombreux tableaux.Il occupe de 1910 à 1914 un atelier au no 12 quai de RiveNeuve, dans des entrepôts où sont déjà installés les peintres Girieud etLombard (local qui sera plus tard, de 1946 à 1993 l'atelier du peintre François Diana). Mobilisé à Toulon lors de la Première Guerre mondiale, Louis Mathieu Verdilhan côtoie Albert Marquet dont il subit l’influence, maisaussi André Suarès et Antoine Bourdelle.Après la guerre, il réside successivement à Aix-en-Provence, Cassis et Toulon. Le 16 mars 1919, il épouse Hélène Casile, fillecadette du peintre Alfred Casile. Sa notoriété augmente et il exposejusqu'à New York à la galerie Kraushaar. Il effectuepour la ville de Marseille la peinture d’un panneau pour l’Opéra de Marseille : cette toile représente lafête du 14 juillet à Marseille et a été très critiquée lors de l'inaugurationde l'opéraPassionné par le Vieux-Port, il en fit plus 130 représentationentre 1913 et 1920[réf..Il meurt d’un cancer du larynx le 15 décembre 1928. Sa veuve se remarie avec uningénieur polytechnicien, Gaston Vanneufville, et aura une fille :l’actrice Geneviève Casile.On peut voir ses oeuvres dans de nombreux Musées et collections publiques: Albi, musée Toulouse-Lautrec : Bateau à quai Avignon, musée Calvet : Vue du Vieux-Port à Marseille Granville, musée d'art moderne Richard Anacréon : Paysage provençal Grenoble, musée : Portrait d'homme Marseille : musée des beaux-arts : Vue du port de Marseille Mairie sur la côte musée Cantini : Autoportrait Le Vieux-Port Le bestiaire Le pont transbordeur Mairie sur la côte Vue du port de Marseille Martigues, musée Ziem : Le grand pavois dans le port de Marseille Le Vieux-Port à Marseille 1927 Le bar des colonies à Toulon Paris, musée d'art moderne de la ville de Paris : Le Déjeuner, sépia Marseille, bateaux au port Toulon, musée d'art de Toulon : Coin de parc, vers 1911, huile sur toile, 80 × 105 cm Littoral varois, vers 1907, huile sur toile, 70 × 91 cm Village de Provence, huile sur toile, 80 × 150 cm