Très bon état, quelques restaurations. Sans cadre.
Marque au pochoir au verso : A.Colson, fabricant de toiles ligneuses pour pastels. 3 rue du Dragon.
Ce pastel rappelle les œuvres d’Hippolyte Flandrin, particulièrement ses fresques, où certains visages présentent la même frontalité et la même profondeur dans le regard. Notons la proximité notamment dans les fresques réalisées pour l’église de Saint-Germain-des-Prés à Paris. La technique très aboutie de ce pastel, appliqué sur une couche de préparation à base de pierre ponce, laisse à penser qu’il procède d’un artiste proche de Flandrin si ce n’est Flandrin lui-même. Aussi, des similitudes dans le type physique existent avec les personnages de Michel Dumas. Notre œuvre, dans laquelle les liens avec l’école lyonnaise sont visibles, est très probablement dûe à un artiste de la ville de Lyon travaillant à Paris, peut-être un élève d’Ingres comme cela est le cas pour les deux peintres cités précédemment. Au revers, la marque au pochoir du fabricant de la toile à été utilisée dans un intervalle compris entre 1843 et 1851.