Encadrements de bois de violette, et riche marqueterie florale.
Ouvrant en façade galbée en arc, par deux portes sous un abattant surmonté d’un tiroir en doucine,
L’abattant ouvert dévoile une face ornée d’un cuir et d’un intérieur à casiers garnis de six petits tiroirs galbés,
Abattant en marqueterie de fleurs et de feuillages ainsi que sur les côtés.
Cotés et pieds galbés,
Montants à pans,
Base en entablement,
Le tout coiffé d'un marbre brèche d'alep.
Estampillé L.BOUDIN
A propos de Boudin Léonard
Léonard Boudin (1735-1804) - Ébéniste. Paris. Maître le 4mars 1761. Il tenait un magasin d'ébénisterie et faisait des envois en province et à l'étranger. Simple ouvrier, Léonard Boudin gagnait pauvrement sa vie lorsque l'ébéniste Migeon lui demanda, pour l'un de ses clients, d'exécuter des meubles en marqueterie fleurie et en vernis de goût chinois. Ayant ainsi amassé un peu d'argent, il passe et obtient sa maîtrise en 1761 et installe son atelier rue Traversiére. Dès 1870, il reçoit des commandes de nombreux marchands de renom, comme Louis Moreau et Gerard Peridiez et acquiert vite une grande réputation. Il se fait surtout connaitre par ses marquetteries trés variées, travaillées tout en finesse et avec perfection. En 1772, en gardant toutefois son atelier, il ouvre un magasin de ventes rue Fromenteau qu'il transfére en 1777, dans le cloître Saint-germain-l'Auxerrois. Devant l'afflux des commandes, il se fait aider àson tour par d'autres ébénistes et devient l'un des principaux négociants de Paris. Peu à peu, Boudin délaisse ses propres fabrications pour ne proposer à ses clients que les oeuvres de ses confréres, d'où la double estampille trouvée sur de nombreux ouvrages. Boudin a laissé des meubles de style Louis XV, Transition et Louis XVI toujours d'excellente fabrication et qui définissent par leurs placages et leurs marquetteries des signes particuliers et caractéristiques "à la manière Boudin".