Un pastel de Maurice Eliot daté 1885. Une oeuvre très impressionniste par son sujet et sa technique.
Pastel signé et daté 1885 en bas à gauche
Dimensions : 31 x 46,5 cm
Avec cadre : 47 x 62 cm
Maurice Eliot , un peintre délicat fidèle aux clartés impressionnistes.
En représentant une élégante dans la nature se protégeant des rayons du soleil par une ombrelle, Maurice Eliot choisit un des sujets de prédilection des impressionnistes. On ne peut s’empêcher de penser à l’oeuvre emblématique de Claude Monet.
Maurice Eliot, un pastelliste de talent.
Félix Fénéon, visitant l’ « Exposition des 33 » (société de pastellistes français) de janvier 1889, dira à propos de Maurice Eliot « ce pastelliste choisit parmi ses crayons les clairs, les vifs, les tendres, et sa gaieté à les manier est manifeste »
Notre oeuvre témoigne de la délicatesse et du raffinement de son coloris nuancé.
Bibliographie
Charles Louis Maurice Eliot est un peintre, pastelliste, graveur, illustrateur et professeur de dessin.
Maurice Eliot nait à Paris de Claude Gabriel Eliot, négociant en bois, et de Marie Antoinette Bouret, sans profession. À la suite de la rapide séparation du couple, l'enfance de Maurice se partage entre Paris et Épinay-sous-Sénart où son grand père maternel Jean-Louis Bouret, qui en fut maire de 1860 à 1865, possède plusieurs propriétés.
Il vit et travaille à Paris mais n'en demeure pas moins fidèle à Épinay-sous-Sénart « qui joue un rôle de tout premier plan dans sa peinture néo-impressionniste.
Grace à une bourse de voyage, il visite l'Europe du sud, participe aux expositions universelles de 1889 et 1900 et reçoit une médaille d'argent à chacune d'elles. Il se produit également au Salon d'automne (Louis Vauxcelles le cite parmi les artistes remarqués au Salon de 1905) et devient membre de la Société des artistes français.
Pastelliste reconnu, il expose par deux fois à la Galerie Georges Petit, en 1888 et 1889, lors des « expositions des 33 » pastellistes français regroupés en une société qui, fondée et présidée par Roger Ballu, compte également Charles Angrand, Jacques-Émile Blanche, Eugène Dauphin, Émile Friant, Thomas Alexander Harrison, Fernand Khnopff, Albert Lebourg, Ary Renan, et Guillaume Van Strydonck.
C'est en 1889 que Maurice Eliot est élu au bureau de la Société des pastellistes français, aux côtés entre autres de Jean-Louis Forain et Jules Chéret, pour participer à ses expositions annuelles.
En 1894, l'État se porte acquéreur pour la première fois d'une toile de Maurice Eliot et, en 1897, Ambroise Vollard lui commande une lithographie en couleurs pour L'Album d'estampes originales de la galerie Vollard. Il rejoint la Société des peintres-lithographes en 1899.
Maurice Eliot s'installe en 1900 avec sa mère et sa sœur au 37, rue de Clichy où il vivra jusqu'en 1937, passant les étés dans la maison familiale d'Épinay-sous-Sénart
En 1901, après avoir enseigné le dessin dans différentes écoles de Paris depuis le début des années 1890, Maurice Eliot est nommé « maître de dessin » à l'École polytechnique où il va enseigner jusqu'en 1932
En janvier 1908, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur avec pour parrain Charles Léandre. Il expose en mai 1909 chez Devambez, avant d'être représenté par la galerie parisienne Sagot-Le Garrec.
La décennie 1930 est la période des épreuves avec les disparitions successives de sa mère Marie Antoinette en 1932, de son vieil ami Charles Léandre en 1934, puis de sa sœur Jeanne atteinte de maladie mentale.
Après le décès de celle-ci en 1937, il s'installe définitivement au 15, rue de à Épinay-sous-Sénart où il meurt en août 1945.
Expositions personnelles
• Galerie Devambez, Paris, mai 1909.
• Rétrospective Maurice Eliot, musée Robert Dubois-Corneau, Brunoy, printemps 1988.
• Héro et Léandre : Charles Léandre, Maurice Eliot - Souvenirs de jeunesse dans les ateliers de Montmartre; musée Robert Dubois-Corneau, Brunoy, septembre 2001 - janvier 2002.
• 150 pastels de maîtres pastellistes français et étrangers, Centre d'art et d'expositions La Ferme Ornée, Yerres, du 18 avril au 7 juin 2009.
• Hommage à Maurice Eliot, centre culturel Maurice-Eliot, Épinay-sous-Sénart, novembre 2012.
Expositions collectives
• Salon des artistes français, Paris, à partir de 1881.
• Salon de la Société nationale des beaux-arts, 1899.
• Salon d'Automne, Paris, 1905.
• Exposition versaillaise, Société des amis des arts de Seine-et-Oise, musée de Versailles, juin 1889.
• Les artistes membres de la « Société Moderne », galerie Durand-Ruel, Paris, février 1909.
• Salon de la Société des peintres lithographes, 1909[41].
• Peindre la banlieue de Corot à Vlaminck, 1850-1950, atelier Grognard, Rueil-Malmaison, décembre 2016 - janvier 2017 ; musée français de la carte à jouer, Issy-les-Moulineaux, avril 2017.
Musées
France
• Abbeville, musée Boucher-de-Perthes : Scène d'intérieur.
• Auxerre, musée Leblanc-Duvernoy : La chanson de l'eau.
• Béziers, Musée des beaux-arts : Heures du crépuscule.
• Brunoy, musée Robert Dubois-Corneau :
• Lille, palais des beaux-arts : Enterrement d'une jeune fille, 1888,
• Montgeron, musée Josèphe-Jacquiot,
• Nîmes, musée des beaux-arts : Heures du crépuscule, huile sur toile.
• Quimper, musée des beaux-arts, Les faucheurs,
• Reims, musée des beaux-arts, Jeune paysanne, pastel.
• Saint-Brieuc, musée d'art et d'histoire : Le Faucheur,
• Saint-Denis de La Réunion, musée Léon-Dierx :
• Sarlat-la-Canéda, mairie,
• Sedan, musée municipal, donation baronne de Rothschild.
• Soissons, musée
• Strasbourg, musée d'art moderne et contemporain :
Paris
• Musée d'Orsay : Le Sacré Cœur de Montmartre, vers 1900
• Petit Palais : Au bal, 1908, lithographie.
Suisse
• Bâle, Kunstmuseum : Jeune femme à table
Etats Unis
• Washington, Smithsonian American Art Museum : La Parisienne en 1906, dessin, 1915