Elégante Commode demi-lune à portes latérales de Martin Ohenberg ,acajou d'ép. Louis XVI,marbre

Décorative et élégante commode demi-lune de salon signée Martin Oenberg en acajou , trois tiroirs en façade et deux portes latérales . Ce meuble du Maître Ebéniste de Martin Ohenberg est une merveille de sobriété dans un raffinement propre au style Louis XVI . Ornementale et à la fois de proportion contenue , la production de ce "Grand Ebéniste" qui a fait des commodes Louis XV et Louis XVI , tout au long de sa vie , fournissant les adresses les plus prestigieuses est reconnue. Cependant a la fin de sa vie la commode que je présente est rare car dans son évolution propre et celui du XVIIIème finissant ou l'on se dirigeait vers plus de sobriété et de raffinement a la fois , annonçant l'ère "Néo-Classique" dans, pour l'époque, un revirement du style et une demande de simplicité dans la modernité ; pour cela cette pièce est rare il y a des commodes droites marquetées ou non et des galbées de même engeance . Pour un meuble qui rappelle la période de la création de cette belle pièce , j'ai vu une console d'acajou demi-lune et aucune commode portant son estampillle , ce qui la rend unique ...La qualité est au rendez vous par le choix du bel acajou de Cuba a la façade à la veine en opposition en symétrie, les poignées rondes dorées ,ciselées ballantes , les dicrète entrées de serrure en bronze incrusté, le  beau marbre d'époque choisi par l'Ebéniste veiné gris a congé et léger ressault accompagnant et coiffant divinement ce joli meuble , celui qui règnera dans le salon présent de toute sa majesté ; trois tiroirs dont un plus petit dit de service au dessus et en bas deux tiroirs généreux sans traverse apparante lui donne toute sa beauté , le cotés reproduisant le beau galbé garnis de petites étagères latérales , le tout à fonçures de chêne bien travaillé de queues d'arondes soignées  notamment le caisson s'emboitant dans le plateau supérieur et inférieur  pour l'emplacement des tiroirs,  et les cotés à portes ; les pieds  ronds fuselés et terminés par des sabots de bronze ,dans le prolongement des montants eux aussis cannelés rudentés et légèrement saillants , la sobrité de la façade unie sans mouluration accentue sa modernité dans  une volonté de revenir à des lignes épurées , ce qui n'enlève en rien sa richesse , au contraire la différencie des meubles chargés devenus vieillots... Un beau meuble en très bon état bien vernis sur un acajou fin de Cuba à fibre serrée et pas trop sombre , lumineux ; pour conclure un meuble prestigieux unique au prix plus que justifié , il est accompagné de ses clefs , signé de l'estampille du Maître , montant haut du pied arrière droit. Un peu d'Histoire : Martin Ohenberg était né vers 1738, Ebéniste Parisien reçu Maître le 7 juillet 1773 . Son Atelier se trouvait rue traversière quartier Saint-Antoine , puis il déménageat plus tard dans la "Cour de la Juiverie"... Il travaillait pour une foule de marchands en vogue car il composait ses ouvrages avec soin dans un goût léger et sobre....